23 juillet 2022

PARTAGE 188 - UNE PRIERE POUR LES VACANCES

 



Se re-poser

 

Jésus nous invite au repos

Jésus, tu nous dis : 

« Venez à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu ». Ouf,  quelle joie ! Notre guide, notre premier de cordée, nous invite au repos …

Redécouvrir la nature

Par la nature, tu nous dis tant de choses, sur la vie et les saisons, sur la sève et les floraisons, sur le soleil et les mûrissements, sur le temps des labours et le temps des moissons…

Réapprendre à regarder les autres

Nous re-poser devant les autres. Où en sont nos relations ? Où en est notre dialogue ? Qu’est devenue notre joie d’être ensemble ? Nous re-poser devant Toi, le guide, le premier de cordée, le premier des ressuscités …

Réapprendre l’espérance

Merci pour ce repos qui est consolation et qui renouvelle notre espérance. Nous t’écoutons nous redire : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ : Nuit et jour qu’il dorme ou qu’ il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c’est le temps de la moisson ».

Par ce temps de repos, réapprends-nous Seigneur à mieux servir ton œuvre de création

Dieu créateur, Dieu re-créateur, sois loué pour ce temps de repos, pour ce temps de tourisme et de loisirs. Aide-nous à devenir tout neufs devant toi, pour mieux servir ton œuvre de création.

Mgr Marcel Perrier







Une invitation au silence 

dans une ruelle de Vaison-la-Romaine 

 

20 juillet 2022

SECOURS CATHOLIQUE - SOLIDARITE UKRAINE

UKRAINE, 4 MOIS APRÈS LE DÉBUT DE LA GUERRE, LA FAMILLE CARITAS PLEINEMENT MOBILISÉE


Le 24 février, le déclenchement de la guerre en Ukraine signait le retour de la guerre en Europe et le début de la plus importante crise humanitaire sur le continent depuis la Seconde Guerre Mondiale, Dès les premiers jours de la crise, le Secours Catholique et la Fondation Caritas France se sont mobilisés pour venir en aide aux personnes fuyant la guerre. Ils sont aujourd'hui 6,5 millions de réfugiés, auxquels s'ajoutent 7 millions de déplacés en Ukraine.

Pour ce faire, les deux structures travaillent avec les Caritas locales en Ukraine et dans les pays limitrophes (Pologne, Moldavie,,,), Ce mode de fonctionnement, coordonné par Caritas Europa, a d'ores et déjà permis d'apporter de la nourriture à 1,4 millions de personnes. Il permet aussi de distribuer des kits d'hygiène ou des produits de première nécessité, notamment aux enfants. Mais au-delà de la réponse à l'urgence, et alors que la guerre continue, notre réseau se prépare à inscrire son action dans la durée au travers de projets de soutien puis de développement.

C'est le cas par exemple du soutien psychologique. Car les personnes qui, aujourd'hui encore, passent la frontière arrivent dans des états de fragilité particulièrement critiques. Bombardements, décès d'un proche ou d'un voisin, souvent un mari ou un frère enrôlé dans l'armée, les traumatismes peuvent être un véritable frein à la reconstruction des personnes et des communautés, Le mois dernier, la présidente de la Fondation Caritas France, Elisabeth Fleuriot, ainsi qu'un fondateur, se sont rendus en Moldavie et ont pu "constater le dénuement, la dignité et l'état psychologique difficile des femmes et des enfants hébergés dans le pays.

Pour accompagner au mieux ces personnes, le Secours Catholique, la Fondation Caritas France et le réseau Caritas restent pleinement mobilisés. Pour soutenir les plus fragiles et pour préparer, demain, la reconstruction de tout un pays, de tout un peuple.





Pour faire un don au Secours Catholique cliquez ICI

19 juillet 2022

PARTAGE 188 - A PROPOS DE L'UKRAINE : POEME D'ODILE PEAN

 

Au secours, l’âme slave !


 

C’est l’heure, réveillez-vous, génies,

Auteurs, créateurs, musiciens,

Gardiens de l’historique Russie,

Portez secours aux Ukrainiens.

 

De l’Europe vous faites partie !

  Et réveillez vos héritiers

Pour qu’ils ne prennent pas le parti

D’un dictateur, un vrai boucher !

Dostoïevski et Tchaïkovski, 

Unissez vos voix si humaines

A Tourgueniev et Stravinsky,

Et leurs richesses souveraines.

Toi, Tchekhov qui tant m’apporta :

Rappelle – leur «La cerisaie »,

«La mouette» ou bien «Oncle Vania»,

Et «Les trois sœurs» qui s’aimaient …

Vos paroles ou vos mélodies

Nous ont transpercés à jamais,

Sans parler d’votre mélancolie,

Qui nous aide dans nos «à peu près» !

 

Nous vous devons beaucoup de nous.

Eliminez ce sanguinaire,

Poutine, si indigne de vous.

Rendez-nous notr’ Russie si chère …

 

Odile Péan / 1er mars 2022 

 

18 juillet 2022

PARTAGE 188 - LA GUERRE EN UKRAINE

 GUERRE EN UKRAINE :

UN DÉFI MORAL ET DÉMOCRATIQUE

Dans le cadre de la guerre en Ukraine, l'Action Catholique des milieux Indépendants (ACI) a publié une parole lors de son Conseil National à Nîmes le 12 mars 2022. Une paix juste et durable est encore possible.


L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe nous bouleverse. Tristesse et colère nous assaillent devant les victimes innocentes, la possibilité d’une escalade nucléaire nous angoisse. Ce conflit, qui viole le droit international et que seul un impérialisme démentiel peut expliquer, frappe d’abord les Ukrainiens auxquels nous pensons particulièrement. Ses répercussions économiques toucheront aussi les plus fragiles en Russie, dans l’Union européenne comme dans le reste du monde.

L’attaque russe nous met brutalement face à une situation de violence et de guerre que de nombreux pays, notamment africains, connaissent et devant laquelle nous restons parfois indifférents, oubliant que les causes ne sont pas indépendantes des conditions de notre prospérité. Ces conflits armés s’abreuvent aux mêmes sources : le nationalisme et la recherche avide de pouvoir pour dominer. Nous avons conscience que la dictature et la guerre retardent l’avènement du monde de justice et de fraternité voulu par Dieu. L’heure n’est pas à festoyer mais à jeûner et à nous rapprocher humblement de Lui dans la prière, en reconnaissant certaines erreurs commises dans notre histoire.

Notre foi au Christ vivant nous appelle aussi à nous mobiliser pour accueillir les réfugiés d’Ukraine - et d’ailleurs - et pour soutenir ceux qui résistent pour la démocratie et leur liberté. 

Par nos responsabilités professionnelles, par nos engagements associatifs, syndicaux ou politiques, dans nos relations familiales et amicales, nous avons un rôle à jouer pour comprendre, informer et lutter contre la désinformation.

Notre espérance chrétienne nous invite à appuyer les efforts de ceux qui cherchent à sortir du conflit pour trouver le chemin de la négociation. Au sein du Conseil de l’Europe, l’ACI œuvre avec d’autres ONG pour la promotion des droits humains. Car cette crise souligne aussi le déficit spirituel qui touche la communauté humaine mondiale. En témoigne l’immoralité des armements nucléaires, dont on mesure aujourd’hui combien ils peuvent servir des stratégies d’intimidation et d’asservissement.

Une paix juste et durable est possible, à condition de disposer des moyens adaptés pour défendre la liberté et la sécurité de tous ; à condition aussi de bâtir un ordre mondial qui aille au-delà du développement économique et porte un projet démocratique pour l’humanité.

 

Conseil National ACI (Action Catholique des milieux Indépendants) Nîmes 12 mars 2022

 

11 juillet 2022

PARTAGE 188 - PELERINAGE DES JEUNES DE L' AUMÔNERIE A LISIEUX

Les jeunes de l’aumônerie en pèlerinage à Lisieux


 

Samedi 21 mai, les jeunes des aumôneries de 6è/5è du doyenné se sont rendus au Pèlerinage de Lisieux organisé comme chaque année par les diocèses de toute l’Ile de France. 28 jeunes de notre aumônerie et accompagnateurs y ont participé.

Se mettre en route vers Lisieux c’est aller à la rencontre de Thérèse, découvrir les lieux où elle a vécu, rencontrer un témoin missionnaire, vivre une journée avec d’autres jeunes, faire l’expérience de la présence de Jésus dans la prière et la communion fraternelle.

1500 jeunes se sont retrouvés pour la messe d’envoi dans la magnifique Basilique.

Le beau temps était de la partie, les jeunes sont revenus enthousiastes, et la joie rayonnait dans le bus du retour.


Qui était Sainte Thérèse de Lisieux ?

Née le 2 janvier 1873, elle est devenue carmélite à 15 ans. 

La "petite Thérèse" s’est illustrée par une vie humble et consacrée à un amour infini pour Jésus. Quelque temps avant que le Seigneur ne la rappelle à lui, sainte Thérèse de Lisieux s’exprime sur son désir de “passer [son] Ciel à faire du bien sur la Terre”.

Elle meurt le 30 septembre 1897 à l'âge de 24 ans, victime de la tuberculose à Lisieux dans le Calvados.

Le retentissement de ses publications posthumes, dont "Histoire d'une âme" publiée peu de temps après sa mort (diffusée à plus de cinq cents millions d'exemplaires), en fait l'une des plus grandes mystiques du XIXe siècle. 

La dévotion à sainte Thérèse s'est développée partout dans le monde. Sa spiritualité inspire encore aujourd'hui nombre d'hommes et de femmes.


Voici un poème bien connu de Sainte Thérèse :



Aimer c’est tout donner

Aimer c'est tout donner
Et se donner soi-même !
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges
Si je n'ai pas l'amour, je suis comme l'airain qui sonne
Ou la cymbale qui retentit.
Si je prophétisais et connaissais tous les mystères
Si j'avais la foi à transporter les montagnes
Sans l'amour je ne suis rien.
Quand je distribuerais ce que je possède en aumônes
Et si je livrais mon corps à brûler dans les flammes
Cela ne me sert de rien.

08 juillet 2022

PARTAGE 188 - POUR UNE EGLISE SYNODALE

 

Pour une Église synodale

(premiers résultats de notre enquête)



Notre pape François a demandé que soit réunie toute l’Église en synode. Pour cela les paroissiens de nos trois clochers se sont rencontrés à plusieurs reprises. Nous avons planché en frères et sœurs. Nous avons conscience que l’Église a des difficultés voire parfois une « incapacité » à se réformer mais elle a besoin de nous et nous, d’elle.

Des idées pour nous faire évoluer, pour prendre un nouveau chemin, ont émergé de nos réflexions. Nous ne savons pas celles qui remonteront effectivement jusqu’à Rome mais voici un résumé de celles qui pourraient mûrir chez nous…


L’accueil, nous projetons de le faire plus chaleureux, avec de petites attentions pour rendre notre église plus ouverte quand vous viendrez nous voir. Et nous, nous essaierons d’être plus à votre écoute lorsque nous nous croisons dans la ville même si ce n’est pas toujours facile de se reconnaitre quand on se rencontre sur d’autres lieux, avec ou sans masque.

Beaucoup de paroissiens se demandent comment revisiter nos célébrations afin qu’elles soient plus attrayantes, plus chantantes, plus vivantes. Pour cela, nous avons besoin de plus de personnes qui prennent des responsabilités dans la paroisse. Avec du sang nouveau pour avoir des idées et partager les tâches.

A été formulé le souhait de développer les rencontres œcuméniques avec l’Église évangélique mais aussi des rencontres inter-religieuses. Parce que parler de Dieu autour de soi permet de faire des connaissances et d’approfondir sa foi.

Nous sommes nombreux à ne pas vouloir d’un repli identitaire comme nous pouvons le ressentir dans certaines paroisses. De nombreux paroissiens ont formulé le souhait de voir l’Église s’ouvrir à plus d’égalité entre femmes et hommes. Les femmes, dans un premier temps, ne pourraient-elle pas être diacres?

Autres questions : Comment partager le pouvoir ? L’homélie pourrait-elle être faite par un laïc, femme ou homme ? Quelles sont les possibilités pour donner à chaque paroisse un « référent » dont les compétences seraient reconnues par notre évêque et la communauté ?

Le pape nous a lancé un défi, nous devons être audacieux pour le relever.

Françoise Beaumont



Tous les baptisés du Val-d’Oise ont été invités à participer à la phase diocésaine du synode des évêques convoqué à Rome par le pape François en 2023. Découvrez et téléchargez la synthèse des contributions du Val-d'Oise rédigée par l'équipe diocésaine pour le synode en cliquant ICI.






06 juillet 2022

PARTAGE 188 - BILLET BIBLIQUE

  

La foi chrétienne, 
une dynamique "Cœur-Poumons"


Au moment de quitter ce monde, avant de subir sa Passion, Jésus disait à ses disciples : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, Lui, vous enseignera tout, et Il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ». (Évangile de Jean 14,26)

Cette parole de Jésus est proclamée à la messe de Pentecôte. Beaucoup d’autres passages dans la Bible chrétienne parlent de "l’Esprit Saint", spécialement après la mort de Jésus et sa résurrection. Toujours en faisant un lien entre « mettre sa foi en Jésus » et « recevoir le don de l’Esprit Saint ». Les deux vont ensemble.


Aujourd’hui, certains voient les Chrétiens comme des gens religieux étudiant un livre, la Bible, ou encore les tenants d’une religion traditionnelle vieille de 2000 ans. Les Chrétiens, eux, se disent croyants en un « Jésus vivant en communion totale avec Dieu ».

Et depuis quelques dizaines d’années, ils redécouvrent l’importance du souffle de Dieu, l’Esprit Saint : C’est une respiration mystérieuse pour une vie toujours plus vivante, toujours plus évangélique. Car c’est l’Esprit Saint qui nous enseigne vraiment Jésus Christ et son l’Évangile, comme le dit le passage cité.

On peut parler d’une dynamique "cœur-poumons" : respirer le souffle divin pour accueillir intérieurement Jésus et vice-versa. Une dynamique qui porte le croyant. Une dynamique d’écoute priante et d’action.

Père Henri de la Salle

04 juillet 2022

PARTAGE 184 - EDITO : ÉCOUTER LA CLAMEUR DE LA TERRE

Écouter la clameur de la terre



Du 22 au 29 mai avait lieu la Semaine « Laudato Si’ », du nom de l’encyclique publiée par le pape François il y a déjà 7 ans. À cette occasion François a qualifié cet évènement de “semaine pour écouter toujours plus attentivement la clameur de la Terre, ce qui nous incite à agir ensemble pour prendre soin de notre maison commune.”

 Depuis sa parution, Laudato Si’ a eu un retentissement considérable bien au-delà du monde chrétien car ce texte, bien qu’inscrit dans la tradition de l’Église, a apporté quelque chose de tout à fait nouveau.

 Cette encyclique insiste sur l’expression « tout est lié ». Nous ne pouvons pas en effet concevoir l’écologie indépendamment du rapport à l’humain, à Dieu, aux institutions, à la culture, à la politique, à l’économie. La dimension relationnelle est au cœur de la réflexion. Le pape définit d’ailleurs l’environnement comme la « relation qu’il y a entre la nature et la société qui l’habite ».

 Le pape insiste aussi sur la destination universelle des biens. Elle est première par rapport au principe du droit de propriété. Tout le monde doit pouvoir profiter et bénéficier de ce don commun qu’est la terre. La lutte contre la pauvreté ne peut se faire indépendamment de la lutte écologique. La pauvreté, la fragilité humaine et la fragilité de la terre sont interdépendantes.

D’où l’expression « écologie intégrale » qui prend en compte l’écologie comme dimension essentielle du développement.

De cette encyclique ressort un appel très fort à  « Construire notre maison commune », en prenant en compte toutes les dimensions humaines, naturelles, matérielles… Cette construction implique des responsabilités diverses. Il est question notamment de la « dette écologique » des pays riches.

Elle nous appelle à une « conversion écologique » à trois niveaux : la gratitude, la dimension communautaire, ainsi que la créativité et l’enthousiasme et donc dans l’espérance. 

Elle nous invite enfin à une « révolution culturelle » pour construire le monde de demain. Cela ne se fera pas sans un changement dans les styles de vie, dans l’éducation, ni sans une dimension spirituelle. Celle-ci nécessite de la sobriété, expérience où se joue notre liberté. Mais aussi de la louange, car la création est source d’émerveillement.

 





Depuis plusieurs années notre communauté s’est engagée dans la démarche « Église Verte ». Différentes initiatives ont été prises ( isolation du presbytère, covoiturage, jardin partagé…). Mise en veilleuse pour cause de pandémie, notre action redémarrera dès la rentrée.

Michaël Lemogne





Prière pour le 7e anniversaire de Laudato Si'


Dieu qui nous aime, Créateur du ciel, de la terre et de tout ce qui s'y trouve,

Tu nous as fait à ton image et tu as fait de nous les bergers de toute ta création.

Tu nous as bénis en nous offrant le soleil, l'eau et ces terres abondantes, pour que nous puissions tous nous nourrir. Ouvre nos esprits et touche nos cœurs, afin que nous prenions tous soin de la création que tu nous as confiée. Aide-nous à prendre conscience que notre maison commune n'appartient pas qu'à nous, mais aussi à toutes tes créatures et à toutes les générations futures, et qu'il est de notre devoir de la préserver. Puissions-nous aider ceux qui sont dans le besoin à trouver la nourriture et les ressources qui leur sont nécessaires .

Sois présent pour les plus démunis en ces temps difficiles, en particulier les plus pauvres et les plus vulnérables. Délivre-nous de nos peurs et de nos sentiments d'isolement et transforme-les en espoir et en fraternité, afin que nous puissions tous connaître une véritable conversion du cœur.

Aide-nous à nous montrer créatifs et solidaires alors que nous faisons face aux conséquences de cette pandémie mondiale. Donne-nous le courage d'accepter les changements dont nous avons besoin dans notre recherche du bien commun. Maintenant plus que jamais, nous devons comprendre que nous sommes tous unis et interdépendants, dans nos efforts pour écouter et pour répondre à la clameur de la terre et à la clameur des pauvres.

Que les souffrances actuelles soient les douleurs d'une naissance d'un monde plus fraternel et durable.

Sous le regard aimant de Marie, nous te prions par le Christ notre Seigneur.

SEMAINE LAUDATO SI 2022