25 décembre 2023

LUNDI 25 DECEMBRE 2023 - JOUR DE NOËL

 NATIVITE DU SEIGNEUR



Noël : la fête de la paix

Message de Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise pour le Val-d’Oise

« Noël, c’est la venue du Prince de la Paix ». Dans son message de Noël 2023, Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, souligne que la Paix est un mot clé de notre foi chrétienne. Une paix à accueillir comme un don, une paix à mettre en œuvre dans nos vies.

Noël, c’est la venue du Prince de la paix.
 
Déjà, les prophètes l’avaient annoncé. Dans le livre du prophète Isaïe, on annonce ce Messie qui sera «Prince de la paix». C’est tout à fait inouï ! Ce Prince de la paix naît dans une étable, dans une mangeoire, dans la fragilité d’un nouveau-né !

La paix, vous le savez comme moi, nous en avons tous et tant besoin. Nous vivons dans un monde difficile. Beaucoup me confient être très inquiets par rapport à l’avenir : l’avenir de notre société, du monde à cause des nombreux conflits, de la planète en raison du réchauffement climatique…

Et pourtant, à Noël, Celui que nous contemplons dans ce nouveau-né est appelé 
« le Prince de la paix ».

« La paix soit avec vous. » 
Cette expression dit le cœur de la foi chrétienne.


« La paix » : un mot clé de notre foi


Le mot paix est un véritable mot clé de notre foi chrétienne. Il est présent dans de nombreuses pages de l’Évangile et dans l’ensemble de la Bible. C’est aussi un mot clé de notre liturgie.

Le soir de Pâques, le Christ ressuscité, s’adressant à ses apôtres, commence par ces paroles : « La paix soit avec vous. » Cette expression dit le cœur de la foi chrétienne. Cette paix, nous la recevons du Christ, elle nous est donnée à tous, sans distinction. Oui, cette paix, avant d’être à construire chaque jour, nous est donnée comme un cadeau dans l’enfant de la crèche.

Le mot « paix » est aussi très présent dans la liturgie. Il introduit la célébration quand je préside la messe. Après avoir fait le signe de la croix, je dis les mots mêmes de Jésus ressuscité à ses apôtres : « La paix soit avec vous. » Ce n’est pas seulement un vœu, c’est d’abord une affirmation. Elle signifie que la Résurrection est plus forte que le mal, plus forte que la mort.

Avant de recevoir le corps du Christ, nous nous donnons la paix. Le diacre dit : 
« Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix. » Et par une poignée de main, par un regard, les fidèles se donnent la paix. Attention, cette paix n’est pas notre propriété ! Elle est un don du Seigneur, un don à accueillir et à partager. C’est un cadeau, c’est précieux, c’est gratuit. Mais c’est un don exigeant.


La paix est un don du Seigneur, un don à accueillir et à partager. C’est un cadeau, c’est précieux, c’est gratuit. Mais c’est un don exigeant.


Devenir des artisans de paix


En effet, accepter d’échanger ce geste de paix signifie que je suis prêt à devenir artisan de paix. Dans le récit des Béatitudes, que nous écoutons à la Toussaint, Jésus déclare : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés Fils de Dieu. » Devenons des artisans de paix, des bâtisseurs de paix autour de nous.

Mais que veut dire concrètement : être artisan de paix ? J’aime bien dire que nous le devenons quand nous habitons le même regard que le Christ porte sur chaque personne. Porter ce regard qui relève, qui guérit, qui réconcilie, qui fait grandir, c’est ainsi que nous sommes vraiment des artisans de paix.

Bien sûr, concernant les conflits mondiaux, a priori, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Mais nous portons un devoir de prière active pour que le cœur des décideurs, des chefs d’Etat, mais aussi le cœur des uns et des autres, se transforme, se convertisse. Nous avons tous à prier pour la paix. Juste avant la Toussaint, je vous ai invités à une neuvaine de prière pour la paix. Poursuivons cette démarche, elle est essentielle.

Portés par la prière, nous deviendrons artisans de paix, de réconciliation, de consolation, de bienveillance, au cœur de nos familles, sur nos lieux de travail et dans notre société. Noël nous offre un temps favorable pour devenir artisan de paix avec celles et ceux avec lesquels nous sommes en difficulté ou en rupture. C’est bien ainsi que la paix peut advenir.

Noël nous offre un temps favorable pour devenir artisan de paix avec celles et ceux avec lesquels nous sommes en difficulté ou en rupture.


La paix est exigeante

Il est clair qu’il n’est pas facile d’être de véritables artisans de paix. Car cette paix, qui nous vient du Christ ressuscité, est exigeante. Elle n’est pas simplement absence de désordre. Elle n’est pas simplement absence de conflit. Ce n’est pas une paix de bien-être et de confort.

La paix du Christ n’est pas mièvre. Jésus, artisan de paix, est allé jusqu’à donner sa vie sur la croix. Ainsi, être artisan de paix, c’est accepter de donner sa vie pour les autres. Cela passe par une conversion à laquelle chacune et chacun est invité.


Cette paix, qui nous vient du Christ ressuscité, est exigeante. (…) Ce n’est pas une paix de bien-être et de confort…


La paix soit avec vous !

En ce Noël 2023, je vous souhaite une belle fête de la paix ! De cette paix qui nous vient du Seigneur. A tous, je veux dire : « La paix soit avec vous ! ».

Et en reprenant la parole que le diacre prononce à la fin de la messe « Allez dans la paix du Christ ! », je souhaite que cette fête de Noël soit pour vous une occasion magnifique de revisiter ce mot clé de la « PAIX ».

Joyeux Noël à chacune et chacun d’entre vous !


Stanislas Lalanne
Evêque de Pontoise
pour le Val-d’Oise
20 décembre 2023

24 décembre 2023

DIMANCHE 24 DECEMBRE - 4ème DIMANCHE DE L'AVENT

 

4e semaine de l’Avent :
porton
s la Bonne Nouvelle





Proposition à suivre sur le site du diocèse Catholique 95.fr en cliquant sur le lien suivant ➤ https://www.catholique95.fr




Mon âme exalte le Seigneur,
Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
Désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais.














20 décembre 2023

En s'approchant de Noël, fête de la naissance de Jésus Christ 

 
+ Confessions VENDREDI de 18h à 19h30 à l'église de Montsoult
     avec le père Charles ROBOAM

18 décembre 2023

PARTAGE 194 - L’HOSPITALITÉ FAÇONNE NOTRE HUMANITÉ

 

L’hospitalité façonne notre humanité

 


Dans la nuit sombre de Bethléem, Jésus fait l’expérience d’une hospitalité défaillante. Il nait dans une étable, Marie le couche dans une mangeoire. « Il n’y avait pas de place pour Marie et Joseph dans la salle commune » (Luc 2). Les premiers témoins de la naissance de Jésus seront des bergers, les marginaux de l’époque. C’est le symbole de notre monde d’aujourd’hui. Les sans-abri, les pauvres… frappent parfois à notre porte. Savons-nous les accueillir ?

 

Pendant sa visite à Marseille, le pape François a plaidé inlassablement pour l’accueil des migrants. Durant la messe, au Stade Vélodrome, il a invité les fidèles  à « retrouver passion et enthousiasme », à « redécouvrir le goût de l’engagement pour la fraternité ».




L’hospitalité est une valeur universelle de l’humanité. Dès les premiers instants de notre vie, nous faisons l’expérience de l’hospitalité : par des paroles, des gestes, des sourires, nos parents nous accueillent et nous font grandir. Plus tard  la façon dont nous sommes reconnus, mis en confiance ou, au contraire ignorés, rejetés, nous façonne et construit notre personnalité.

Mais l'hospitalité se vit aussi en accueillant ce que vit l'autre : accueillir en soi la joie ou la souffrance de l'autre, dilate notre cœur et nous fait  grandir en humanité. Accueillir la pensée de l’autre c’est enrichir et approfondir la nôtre. Pour nous Chrétiens, en accueillant les joies et les souffrances d'autrui, c’est le Christ que nous accueillons, lui qui vient vers nous à Noël comme chaque jour.

Pourtant cette ouverture du cœur ne va pas de soi. Nous constatons que l’hospitalité est plus spontanée chez ceux qui ont tout juste de quoi vivre, que chez ceux qui ont tout, en surabondance. Le fait de manquer par moments du nécessaire rend plus sensible au malheur de ceux qui sont dans une condition parfois pire comme le déraciné, l’expulsé, le réfugié.

L’hospitalité se vit dans les deux sens. C’est accueillir et se laisser recevoir. Cette réciprocité est soulignée dans la langue française  par l’emploi du même mot « hôte » pour désigner la personne qui accueille et celle qui est accueillie. Cette unicité de vocable dit quelque chose d’une hospitalité réussie. C’est pourquoi l’accueil ne doit pas se transformer en "écueil". Par exemple si l'un des protagonistes s'efface, voire disparaît, face à l'autre... Si la demande de l'un dépasse les possibilités de l'autre. C'est comme le vrai langage qui ne doit pas être "Parler à l'autre" mais "Parler avec l'autre"…

L’hospitalité et l’hostilité sont à la fois contraires et inséparables. D'ailleurs, étymologiquement hospitalité et hostilité ont la même origine sémantique. L’hospitalité se retourne facilement en hostilité lorsque le soupçon se porte sur celui qui demande à être accueilli et dont on ne sait ni ce qu’il est, ni ce que sont ses intentions, ni sa capacité à respecter les lois et coutumes du pays d’accueil. 



Lorsque nous partageons nos expériences d’hospitalité entre membres de notre communauté paroissiale les exemples sont nombreux. 
En voici quelques-uns :

- Le premier est l’existence même de cette communauté où nous tous, très différents les uns des autres, unis comme frères et sœurs du Christ,  apprenons à nous connaître et à grandir dans la confiance. 

- Plusieurs ont fait l’expérience d’accueillir dans leur famille des conjoints ou conjointes de leurs enfants d’autres cultures ou d’autres religions. Cela exige de l’écoute, du dialogue, mais c’est très enrichissant.

- Les plus anciens ont le souvenir de l’accueil des résidents du Foyer Louis Fiévet au sein de notre paroisse et, réciproquement,  de leur hospitalité pour célébrer les messes de Noël ou de Pâques, avec eux, dans leurs locaux.

- Autre témoignage d’un couple de notre paroisse qui accueille des migrants avec Welcome de Jesuit Refugee Service (JRS). Ils hébergent un migrant chez eux pendant six semaines. Ils lui fournissent le gîte, le petit-déjeuner et un ou deux repas du soir pris ensemble chaque semaine, ainsi que des informations sur la France, sa langue, sa culture. En contrepartie ils reçoivent beaucoup par la découverte de personnes de continents et pays très différents avec des expériences riches et parfois très douloureuses dûes à leurs parcours de migration. 

- Dans son club de randonnée une amie a fait l’expérience d’accueillir une malentendante qui avait été rejetée de plusieurs groupes. Depuis octobre elle participe aux randonnées. Chaque participant parle avec cette personne. Certes, pour communiquer, ils doivent la regarder et parler lentement et distinctement mais ils ne rencontrent aucune difficulté à communiquer. Accueillir l’autre avec toutes ses différences n’est-ce pas cela aussi l’Hospitalité ? 

Pour conclure faisons nôtres les mots du pape François à Marseille : « Allez de l’avant, courageux ! Soyez une mer de bien, pour faire face aux pauvretés d’aujourd’hui avec une synergie solidaire ; soyez un port accueillant, pour embrasser ceux qui cherchent un avenir meilleur ; soyez un phare de paix, pour anéantir, à travers la culture de la rencontre, les abîmes ténébreux de la violence et de la guerre. »

Joyeux Noël à toutes et à tous.

Michaël Lemogne



17 décembre 2023

DIMANCHE 17 DECEMBRE - 3ème DIMANCHE DE L"AVENT

3ème semaine de l’Avent : soyons des témoins joyeux



Proposition à suivre sur le site du diocèse Catholique 95.fr en cliquant sur le lien suivant ➤ https://www.catholique95.fr



Seigneur Jésus,
Tu frappes à la porte de notre cœur pour nous transformer.
Que ton œuvre d’amour s’accomplisse.
Comme Jean-Baptiste donne-nous le désir d’agir
par amour dans l’humilité et la joie.
Que ton Esprit nous pousse à dire à ceux de notre entourage,
que nous les aimons profondément, en paroles et en actes.
Nous te confions ceux qui vivent dans la violence, l’inimitié.
Apporte-leur ta paix et ta lumière.
Amen


04 décembre 2023

3ème EDITION - NOËL SUR LE PARVIS

Venez fêter Noël en famille 




 

03 décembre 2023

DIMANCHE 3 DECEMBRE - 1er DIMANCHE DE L"AVENT

 DIMANCHE 3 DECEMBRE - 1er DIMANCHE DE L' AVENT



Journée internationale des personnes handicapées

A l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, ce dimanche 3 décembre 2023, toutes les paroisses sont invitées à réfléchir sur la place des personnes porteuses de handicap dans nos communautés.


Plus d'informations sur le lien suivant ➤ https://www.catholique95.fr






1ère semaine de l’Avent : émerveillons-nous et prenons soin de ce qui nous entoure

Nous entrons dans l’Avent : quatre semaines pour nous préparer à Noël, moment de la naissance de Jésus et de sa présence parmi nous. 

Chaque semaine, en famille, nous sommes invités à découvrir ce que Dieu nous dit, à prier et à chanter, à poser un geste et à réaliser une activité ludique.

Proposition à suivre sur le site du diocèse Catholique 95.fr en suivant le lien suivant  https://www.catholique95.fr/1ere-semaine-de-l-avent/


Pour les semaines suivantes cliquer sur le lien suivant ➤ https://www.catholique95.fr/







01 décembre 2023

INFO MESSE - DECEMBRE 2023

 

DECEMBRE 2023

« Avancer ensemble sur les chemins de la paix »

 




1er dimanche de l'Avent 
Dimanche 3 décembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


2ème dimanche de l'Avent
Dimanche 10 décembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


3ème dimanche de l'Avent
Dimanche 17 décembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


4ème dimanche de l'Avent
Dimanche 24 décembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont

NOËL 


Nativité du Seigneur - Veillée et Messe de la nuit de Noël
Dimanche 24 décembre à 18h00
- église Saint-Georges de Bouffémont

Nativité du Seigneur - Messe du jour de Noël
Lundi 25 décembre - messe à 11h00
- église Saint-Georges de Bouffémont

 
Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph
Samedi 30 décembre - messe à 18h00
- église ND de Pitié de Béthemont
Dimanche 31 décembre  - messe à 11h00
 - église Saint-Georges de Bouffémont
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Messe tous les mercredis à 18h00
Maison Paroissiale de Bouffémont
7 rue de la République
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Toutes les infos sur les horaires des messes sur ➤ messes.info

21 novembre 2023

RAPPORT ANNUEL DU SECOURS CATHOLIQUE SUR LA PAUVRETE EN FRANCE

 

RAPPORT ANNUEL DU SECOURS CATHOLIQUE 
SUR LA PAUVRETE EN FRANCE



Cette année, l'association pointe une aggravation de la pauvreté, les premières victimes en étant les femmes, et surtout les femmes avec enfants.


Oui, la pauvreté s’aggrave en France. Et elle touche en premier les femmes. C’est en substance ce que montre le rapport « État de la pauvreté 2023 ».


Pour consulter le rapport, vous pouvez cliquer sur le lien suivant :

 https://www.secours-catholique.org/m-informer/publications/etat-de-la-pauvrete-en-france-2023

Depuis bientôt trente ans, le Secours Catholique publie chaque année une photographie de la pauvreté dans notre pays, telle que la dessine le million de personnes rencontrées par l’association l’année précédente. Sans surprise, dans un contexte de forte inflation sur l’alimentation et l’énergie, le rapport montre une nette aggravation de la pauvreté en 2022.


95% des personnes rencontrées vivent sous le seuil de pauvreté (à 60% du revenu médian). Les trois quarts vivent même en situation d’extrême pauvreté (sous le seuil de 40% du revenu médian), contre 65% en 2017.

Et tout porte à croire que cette dégradation se poursuit en 2023, comme en atteste la forte hausse du nombre de personnes faisant appel à l’aide alimentaire des associations.

En 1989, les femmes représentaient 51 % des adultes rencontrés par le Secours Catholique. En 2022, cette part est de 57,5 % – et même de 60 % des adultes de nationalité française.

Les premières victimes de la pauvreté sont donc les femmes, et surtout les femmes avec enfants. Voilà l’autre enseignement majeur du rapport « État de la pauvreté 2023 »


POUR FAIRE UN DON AU SECOURS CATHOLIQUE VOUS POUVEZ CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT:

https://don.secours-catholique.org/don_non_affecte/~mon-don?_cv=1


13 novembre 2023

19 NOVEMBRE 2023 - 7e JOURNEE MONDIALE DES PAUVRES

 

19 novembre 2023 - 7e Journée mondiale des pauvres

Journée du Secours catholique

 



SANS-ABRI ET MAL LOGES
Le Secours Catholique est mobilisé auprès des personnes à la rue, contre le mal logement et la précarité énergétique.





Des personnes à la rue aux familles vivant dans des habitats exigus ou insalubres, l’absence d’un logement digne touche des millions de personnes en France. Pour beaucoup, cette forme de précarité vient aggraver une situation de pauvreté plus globale, en générant des difficultés financières, des problèmes de santé, un isolement social.

Face au non ou mal logement, le Secours Catholique agit sur plusieurs fronts. D’abord, en ouvrant des accueils de jour et en organisant des tournées de rue. L’association recrée ainsi du lien social avec les personnes les plus à la marge, à qui elle propose un accompagnement pour les aider à sortir de la rue. Ensuite, en épaulant les ménages mal logés dans leur projet d’accès à un habitat digne. Elle soutient notamment ceux qui souhaitent faire valoir, devant l’administration, leur Droit au logement opposable (Dalo). Enfin, en se mobilisant pour permettre aux personnes et familles qui vivent dans des passoires thermiques de sortir de leur situation de précarité énergétique.  

Vous pouvez faire un don en envoyant un chèque à l’ordre du Secours Catholique, à l'adresse suivante :

Secours Catholique,
106 rue du bac
75 007 Paris France

Un reçu fiscal sera émis au nom de la personne ayant fait le chèque.

Vous pouvez aussi faire un don en ligne : www.secours-catholique.org

 

 

31 octobre 2023

TOUS LES SAINTS - 1er NOVEMBRE 2023





Le 1er novembre nous prions « tous les saints »




Tous les saints et les saintes inconnus,
qu’on ne fête qu’à la Toussaint.

Tous les saints martyrs d’autrefois,
tous les saints martyrs d’aujourd’hui,
en tout endroit du monde.

Tous les saints qui êtes au ciel
pour avoir fait simplement,
mais de tout votre cœur, votre labeur.

Tous les saints et saintes
morts au champ d’honneur du travail.
Tous les saints et saintes qui êtes au ciel
pour vous être aimés de tout cœur dans le mariage,
et pour avoir élevé une famille.

Toutes les saintes femmes qui êtes au ciel
pour avoir fait simplement,
mais de tout votre cœur, votre ménage.
Tous les saints qui êtes au ciel
pour avoir donné sans compter.
Tous les saints qui êtes au ciel
pour avoir évité de vous faire remarquer,
et êtes restés simplement à votre place.
Tous les saints et saintes méconnus,
Qu’on a méprisés ou accusés.
Tous les saints et saintes qui vous êtes ignorés.
Tous les saints et saintes que nous avons connus
et qui ont vécu parmi nous.

Tous les saints qui savez les efforts qu’il faut faire
pour sortir de l’ornière.
Tous les saints qui n’avez fait dans votre vie
rien d’extraordinaire,
mais qui avez mis dans chaque action tellement d’amour,
priez avec nous.

Père Henri Gaudin

29 octobre 2023

INFO MESSE - NOVEMBRE 2023

 

NOVEMBRE 2023



FÊTE DE TOUSSAINT


Mercredi 1er novembre - messe à 11h00 
- église Saint Georges de Bouffémont 

Bénédiction des tombes par le père Henri de la Salle
· 14 h00 au cimetière de Béthemont
· 14h30 au cimetière de Chauvry
· 15h00 au cimetière de Bouffémont


L'église de Bouffémont sera ouverte de 12h à 16h pour vous permettre de vous recueillir avant de vous rendre au cimetière. Des lumignons à déposer sur les tombes et des supports de prières seront mis à votre disposition pour vous aider dans votre recueillement.


MESSE POUR LES DEFUNTS
Jeudi 2 novembre - messe à 19h00
église Saint-Georges de Bouffémont


31e dimanche ordinaire
Dimanche 5 novembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


32e dimanche ordinaire
Dimanche 12 novembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


33e dimanche ordinaire
Dimanche 19 novembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont


Fête du Christ Roi


Samedi 25 novembre - messe à 18h00 
- église Saint-Nicolas de Chauvry
Dimanche 26 novembre - messe à 11h00 
- église Saint-Georges de Bouffémont



 

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Messe tous les mercredis à 18h00
Maison Paroissiale de Bouffémont
7 rue de la République
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Toutes les infos sur les horaires des messes sur ➤ messes.info

22 octobre 2023

JOURNEE MISSIONNAIRE MONDIALE 2023

 

Message du Pape pour la Journée Missionnaire Mondiale 2023


La Journée Missionnaire Mondiale a lieu dimanche 22 octobre 2023 sur le thème : « Des cœurs brûlants, des pieds en marche» (cf. Lc 24, 13-35).

Chers frères et sœurs,

Pour la Journée Mondiale des Missions de cette année, j’ai choisi un thème qui s’inspire du récit des disciples d’Emmaüs, dans l’Évangile de Luc (cf. 24, 13-35): “Des cœurs brûlants, des pieds en marche ”. Ces deux disciples sont troublés et déçus, mais la rencontre avec le Christ dans la Parole et dans le Pain rompu a allumé en eux l’enthousiasme de se remettre en route pour Jérusalem et d’annoncer que le Seigneur est vraiment ressuscité. Dans le récit évangélique, nous saisissons la transformation des disciples à partir de quelques images suggestives : des cœurs brûlants pour les Écritures expliquées par Jésus, des yeux ouverts afin de le reconnaître et, comme point culminant, des pieds en marche. En méditant sur ces trois aspects qui dessinent l’itinéraire des disciples missionnaires, nous pouvons renouveler notre zèle pour l’évangélisation dans le monde d’aujourd’hui.

1- Des cœurs brûlants “tandis qu’il nous expliquait les Écritures”. La Parole de Dieu éclaire et transforme le cœur dans la mission.

Sur le chemin de Jérusalem à Emmaüs, les cœurs des deux disciples étaient tristes – comme le montraient leurs visages – à cause de la mort de Jésus, en qui ils avaient cru (cf. v. 17). Face à l’échec du Maître crucifié, leur espérance qu’il soit le Messie s’était effondrée (cf. v. 21).

Et, « tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux » (v. 15). Comme au début de la vocation des disciples, encore maintenant au moment de leur égarement, le Seigneur prend l’initiative de s’approcher des siens et de marcher à leurs côtés. Dans sa grande miséricorde, Il ne se lasse pas de rester avec nous, malgré nos défauts, nos doutes, les faiblesses, malgré la tristesse et le pessimisme qui nous rendent « sans intelligence et lents à croire » (v. 25), des hommes de peu de foi.

Aujourd’hui, comme autrefois, le Seigneur ressuscité est proche de ses disciples missionnaires, et il marche à leurs côtés, surtout lorsqu’ils se sentent perdus, découragés, effrayés face au mystère d’iniquité qui les entoure et qui veut les étouffer. C’est pourquoi « ne nous laissons pas voler l’espérance » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 86). Le Seigneur est plus grand que nos problèmes, surtout lorsque nous les rencontrons dans l’annonce de l’Évangile au monde, car cette mission, après tout, est la sienne et nous ne sommes que ses humbles collaborateurs, des “serviteurs inutiles” (cf. Lc 17, 10).

" le Seigneur ressuscité est toujours avec vous et il voit votre générosité et vos sacrifices pour la mission d’évangélisation dans les lieux les plus reculés "

J’exprime ma proximité dans le Christ à tous les missionnaires du monde, en particulier à ceux qui traversent une période difficile : chers amis, le Seigneur ressuscité est toujours avec vous et il voit votre générosité et vos sacrifices pour la mission d’évangélisation dans les lieux les plus reculés. Les jours de la vie ne sont pas tous ensoleillés, mais souvenons-nous toujours des paroles du Seigneur Jésus à ses amis avant sa passion : « Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33).

Après avoir écouté les deux disciples sur la route d’Emmaüs, Jésus ressuscité « partant de Moïse et de tous les Prophètes, leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 27). Et les cœurs des disciples se réchauffèrent, comme ils finiront par se l’avouer l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (v. 32). En effet, Jésus est la Parole vivante, qui seule peut enflammer, éclairer et transformer le cœur.

Ainsi, nous comprenons mieux l’affirmation de saint Jérôme : « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ » (In Is., Prologue). « Si le Seigneur ne nous y introduit pas, il est impossible de comprendre en profondeur l’Écriture Sainte. Pourtant le contraire est tout aussi vrai : sans l’Écriture Sainte, les événements de la mission de Jésus et de son Église dans le monde restent indéchiffrables » (Lett. ap. M.P. Aperuit illis, n. 1). C’est pourquoi la connaissance de l’Écriture est importante pour la vie du chrétien, et plus encore pour l’annonce du Christ et de son Évangile. Sinon, que transmet-on aux autres si ce n’est ses propres idées et projets ? Et un cœur froid, pourra-t-il jamais faire brûler celui des autres ?

Laissons-nous donc toujours accompagner par le Seigneur ressuscité qui nous explique le sens des Écritures. Laissons-le brûler nos cœurs, nous éclairer et nous transformer, afin que nous puissions annoncer au monde son mystère de salut avec la puissance et la sagesse qui viennent de son Esprit.

2- Des yeux qui “s’ouvrirent, et le reconnurent” à la fraction du pain. Jésus dans l’Eucharistie est le sommet et la source de la mission.

Les cœurs brûlants pour la Parole de Dieu ont poussé les disciples d’Emmaüs à demander au mystérieux Voyageur, le soir tombant, de rester avec eux. Et, autour de la table, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent quand Il rompit le pain. L’élément décisif qui ouvre les yeux des disciples est la séquence des actions réalisées par Jésus : prendre le pain, le bénir, le rompre et le leur donner. Ce sont des gestes ordinaires d’un maître de maison juif, mais, accomplis par Jésus-Christ avec la grâce de l’Esprit Saint, ils renouvellent pour les deux convives le signe de la multiplication des pains et surtout celui de l’Eucharistie, sacrement du Sacrifice de la croix. Mais au moment même où ils reconnaissent Jésus dans Celui-qui-rompt-le-pain, « il disparut à leurs regards » (Lc 24, 31). Ce fait nous permet de comprendre une réalité essentielle de notre foi : le Christ qui rompt le pain devient maintenant le Pain rompu, partagé avec les disciples et donc consommé par eux. Il est devenu invisible, parce qu’il est maintenant entré dans le cœur des disciples pour les faire brûler encore davantage, les incitant à reprendre la route sans tarder pour communiquer à tous l’expérience unique de la rencontre avec le Ressuscité ! Ainsi, le Christ ressuscité est Celui-qui-rompt-le-pain et, en même temps, il est le Pain-rompu-pour-nous. Et donc, tout disciple missionnaire est appelé à devenir, comme Jésus et en Lui, grâce à l’action de l’Esprit Saint, celui-qui-rompt-le pain et celui-qui-est-pain-rompu pour le monde.

À cet effet, il faut rappeler qu’une simple fraction de pain matériel avec les affamés au nom du Christ est déjà un acte missionnaire chrétien. À plus forte raison, la fraction du Pain eucharistique qui est le Christ Lui-même est l’action missionnaire par excellence, car l’Eucharistie est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Église.

Le pape Benoît XVI l’a rappelé : « Nous ne pouvons garder pour nous l’amour que nous célébrons dans le Sacrement [de l’Eucharistie]. Il demande de par sa nature d’être communiqué à tous. Ce dont le monde a besoin, c’est de l’amour de Dieu, c’est de rencontrer le Christ et de croire en Lui. C’est pourquoi l’Eucharistie n’est pas seulement source et sommet de la vie de l’Église; elle est aussi source et sommet de sa mission: “Une Église authentiquement eucharistique est une Église missionnaire” » (Exhort. ap. Sacramentum caritatis, n. 84).

Pour porter du fruit, nous devons rester unis à Lui (cf. Jn 15, 4-9). Et cette union se réalise par la prière quotidienne, surtout dans l’adoration, en restant en silence en présence du Seigneur qui reste avec nous dans l’Eucharistie. En cultivant avec amour cette communion avec le Christ, le disciple missionnaire peut devenir un mystique en action. Que notre cœur aspire toujours à la compagnie de Jésus, en murmurant la demande ardente des deux hommes d’Emmaüs, surtout quand vient le soir : “Reste avec nous, Seigneur !” (cf. Lc 24, 29).

3- Les pieds en marche, avec la joie de raconter le Christ ressuscité. La jeunesse éternelle d’une Église toujours en sortie.

Après avoir ouvert les yeux, en reconnaissant Jésus dans la « fraction du pain », les disciples, « à l’instant même, se levèrent et retournèrent à Jérusalem » (cf. Lc 24, 33). Ce départ en toute hâte, pour partager avec les autres la joie de la rencontre avec le Seigneur, montre que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 1). On ne peut vraiment rencontrer Jésus ressuscité sans être enflammé par le désir de le dire à tout le monde. Par conséquent, ceux qui ont reconnu le Christ ressuscité dans les Écritures et dans l’Eucharistie, et qui portent son feu dans le cœur et sa lumière dans les yeux, sont la première et la principale ressource de la mission. Ils peuvent témoigner de la vie qui ne meurt jamais, même dans les situations les plus difficiles et les moments les plus sombres.

L’image des “pieds en marche” nous rappelle une fois encore la validité permanente de la missio ad gentes, la mission, donnée à l’Église par le Seigneur ressuscité, d’évangéliser toute personne et tout peuple jusqu’aux extrémités de la terre. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Je saisis donc cette occasion pour réaffirmer que « tous ont le droit de recevoir l’Évangile. Les chrétiens ont le devoir de l’annoncer sans exclure personne, non pas comme quelqu’un qui impose un nouveau devoir, mais bien comme quelqu’un qui partage une joie, qui indique un bel horizon, qui offre un banquet désirable » (ibid., n. 14). La conversion missionnaire reste l’objectif principal que nous devons nous fixer en tant qu’individus et en tant que communauté, car « l’action missionnaire est le paradigme de toute tâche de l’Église » (ibid., n. 15).

Comme l’affirme l’apôtre Paul, l’amour du Christ nous interpelle et nous pousse (cf. 2 Co 5, 14). Il s’agit ici du double amour : celui du Christ pour nous qui rappelle, inspire et suscite notre amour pour Lui. Et c’est cet amour qui rend toujours jeune l’Église en sortie, avec tous ses membres en mission pour annoncer l’Évangile du Christ, convaincus qu’ « Il est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux » (v. 15). Chacun peut contribuer à ce mouvement missionnaire : par la prière et l’action, par des offrandes d’argent et de souffrances, par son témoignage. Les Œuvres Pontificales Missionnaires sont l’instrument privilégié pour favoriser cette coopération missionnaire sur le plan spirituel et matériel. C’est pourquoi la collecte des offrandes de la Journée Mondiale des Missions est dédiée à l’Œuvre Pontificale de la Propagation de la Foi.

L’urgence de l’action missionnaire de l’Église implique naturellement une coopération missionnaire toujours plus étroite de tous ses membres à tous les niveaux. C’est un objectif essentiel du parcours synodal que l’Église est en train d’accomplir avec les mots-clés communion, participation, mission. Ce parcours n’est certes pas un repli de l’Église sur elle-même ; il n’est pas un sondage du peuple pour décider, comme dans un parlement, ce qu’il faut croire et pratiquer ou non selon les préférences humaines. Il s’agit plutôt d’une marche comme les disciples d’Emmaüs, en écoutant le Seigneur ressuscité qui vient toujours parmi nous pour nous expliquer le sens des Écritures et rompre le Pain pour nous, afin que nous puissions poursuivre, avec la force de l’Esprit Saint, sa mission dans le monde.

De même que ces deux disciples racontèrent aux autres ce qui s’était passé sur la route (cf. Lc 24, 35), de même notre annonce sera un joyeux récit du Christ Seigneur, de sa vie, de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, des merveilles que son amour a accomplies dans notre vie.

Repartons donc nous aussi, éclairés par la rencontre avec le Ressuscité et animés par son Esprit. Repartons avec des cœurs brûlants, les yeux ouverts, les pieds en marche, pour enflammer d’autres cœurs avec la Parole de Dieu, ouvrir d’autres yeux à Jésus Eucharistie, et inviter tout le monde à marcher ensemble sur le chemin de la paix et du salut que Dieu, dans le Christ, a donnés à l’humanité.

Sainte Marie de la route, Mère des disciples missionnaires du Christ et Reine des Missions, priez pour nous !

Rome, Saint Jean de Latran, 6 janvier 2023, Solennité de l’Épiphanie du Seigneur.

FRANÇOIS