25 mars 2012

INFO MESSES SEMAINE SAINTE

Mardi 27 Mars : Célébration pénitentielle

  • Célébration du pardon à 20h30 en l'église St Georges de Bouffémont
Dimanche 1er Avril : Rameaux
  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Mardi 3 Avril : Messe Chrismale
  • Messe à 19h00 en la cathédrale St Maclou de Pontoise
Jeudi 5 Avril : Jeudi Saint : Scène du Seigneur
  • Messe à 20h30 en l'église de St Brice sous Forêt
Vendredi 6 Avril : Vendredi Saint : Passion du Seigneur
  • Célébration à 20h30 en l'église de St Brice sous Forêt
Samedi 7 Avril : Veillée Pascale
  • Veillée et messe à 21h30 en l'église St Georges de Bouffémont
Dimanche 8 Avril : Pâques du Seigneur
  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

20 mars 2012

Fête de la paroisse

Ce Dimanche 18 Mars Monseigneur Riocreux a célébré la messe à Bouffémont


Notre évêque a ensuite partagé un repas avec nous à la cantine de l'école du village afin de rencontrer les paroissiens.



Un grand merci à tous pour le repas et à notre évêque pour sa visite.

17 mars 2012

Carême : temps de méditation …

Silence

Aide-moi, Seigneur, à envelopper ma vie de silence :
le silence de l’attente et de l’attention,
le silence de la vigilance et de la transparence,
le silence de la pauvreté et de l’humilité,
le silence de la patience et de la persévérance.

Aide-moi, Seigneur, à percevoir le silence :
le silence de la création première,
le silence de la nuit,
le silence des sources et des ressourcements,
le silence de la mer,
le silence des espaces infinis.
 
Aide-moi, Seigneur, à prendre mes distances
avec les agressions du bruit,
avec le vacarme des mots,
avec les verbiages et les cabotinages,
apprends-moi à faire silence
au coeur des rumeurs de mon coeur,
pour que je puisse créer,
au fond de moi un espace de silence
où puisse pénétrer ta parole.

Aide-moi, Seigneur, à te rencontrer
dans le silence de ta présence,
dans le silence de ton amour,
dans le silence de ta grâce. 

O Toi, mystère de silence,
O Toi, source de silence, 

O Toi, océan de silence,
O Toi, plénitude de silence,
O Toi, silence des silences.

Jean Pierre Dubois-Dumée

RAPPEL

FÊTE DE LA PAROISSE

Ce Dimanche, Église St GEORGES de Bouffémont


Messe à 11h00 célébrée par Mgr RIOCREUX

Suivie d'un repas partagé à la cantine de l'école du village (en face de l’Église)

VENEZ NOMBREUX !!

11 mars 2012

La politique, une bonne nouvelle...

 Le sens de l'engagement politique pour un chrétien

Les élections ne constituent qu'une infime partie de la vie politique. La politique c'est avant tout la réflexion et l'action collective sur l'organisation de la cité et la vie en société. En ce sens l'Église a le devoir d'être une organisations politique! La vie politique se joue avant tout dans la vie de tous les jours, dans les quartiers, dans les entreprises, dans la rue.

Dans tous ces lieux, le chrétien doit s'investir et être capable d'y repérer les injustices qui l'entourent, de comprendre ce qui en est à l'origine et de lutter avec d'autres pour y mettre fin.

Cet engagement politique n'est pas une simple possibilité pour le croyant, c'est un devoir ! L'épître de Jacques nous dit «Soyez les réalisateurs de la Parole, et pas seulement des auditeurs qui s'abuseraient eux-mêmes».
Oser regarder les injustices et ce qui les cause
La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ nous invite à oser regarder les injustices et ce qui les cause en face, plutôt que de les ignorer en faisant semblant que tout va bien. Elle nous interdit d'avoir la lâcheté de rejeter sur des responsabilités individuelles les injustices provoquées par l'organisation profondé­ment injuste de notre société. Ce devoir politique du chrétien est très bien résumé dans le livre d'un ancien jociste1 qui nous dit :
«Comment prétendre aimer ses frères et supporter que le moindre d'entre eux soit exploité? Comment aimer toute l'humanité et accepter que des peuples entiers soient opprimés ? Comment aimer et tolérer la répression et la domination de quelques-uns sur les grandes masses ? Comment aimer, oui vraiment! Comment aimer à l'image d'un Dieu Amour et rester indifférent à la souffrance des hommes et des femmes ?»

« Tant qu'un seul homme à travers le monde n'est pas libre, je ne peux pas être un homme libre », écrivait Camus.

Pour le chrétien qui croit en Dieu Amour, il en est ainsi. Toute sa vie doit être tendue dans la lutte permanente contre tout ce qui exploite, opprime, aliène l'homme. Toutes ses forces et toute son énergie doivent y être engagées.

Stéphane Haar
président de Jeunesse Ouvrière Chrétienne (Joc)

1 Fredo Krumnow, Croire, Les Éditions ouvrières, coll. Le feu de la vie, 2e éd., p. 25, 1983 


«L'Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible. Elle ne peut ni ne doit se mettre à la place de l'État. Mais elle ne peut ni ne doit non plus rester à l'écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s'insérer en elle par la voie de l'argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s'affirmer ni se développer. La société juste ne peut être l'œuvre de l'Église, mais elle doit être réalisée par le politique. Toutefois, l'engagement pour la justice, travaillant à l'ouverture de l'intelligence et de la volonté aux exigences du bien, intéresse profondément l'Église»
(Benoît XVI, Encyclique Dieu est amour § 28)



Avant l’élection présidentielle, voici les « points de discernement » pour les électeurs chrétiens présentés par la Conférence des évêques de France.

Certains touchent assez directement des sujets d’actualité. Extraits.

Vie naissante : « Chaque personne est unique aux yeux de Dieu. (…) L’engagement résolu des chrétiens n’est pas dicté d’abord par une morale mais par l’amour de la vie que ni la maladie ni l’âge ne peut amoindrir. Il est impératif que les autorités publiques refusent l’instrumentalisation de l’embryon. De même, l’avortement ne peut en aucun cas être présenté comme une solution pour les mères en difficulté (…). »

Famille : « En créant l’être humain “homme et femme”, Dieu a suscité une relation de complémentarité à la fois biologique et sociale qui se retrouve dans toute la société. La différence sexuelle de l’homme et de la femme est fondatrice et structurante de tout le devenir humain. (…) La famille, fondée sur l’union durable de l’homme et de la femme, doit être aidée économiquement et défendue socialement car, à travers les enfants qu’elle porte et qu’elle éduque, c’est l’avenir et la stabilité de la société qui sont en jeu. »

Banlieues et cités : « Depuis quelques années, malgré des efforts répétés, certains quartiers et certaines cités deviennent des lieux de violence, de trafics. Plus généralement, certains de leurs habitants s’y trouvent enfermés, ne parvenant pas et parfois ne voulant plus prendre pied dans la société globale. Une politique purement répressive ne saurait suffire ni résoudre les problèmes de fond. Des efforts d’aménagement, notamment de renouvellement de l’habitat et des transports, sont nécessaires (…). »

Économie et justice : « (…) Les autorités publiques doivent créer les conditions d’une plus grande justice dans la vie économique en veillant à l’équité des salaires, des prix et des échanges. L’équilibre de la société exige la correction des écarts disproportionnés de richesse. »

Immigration : « (…) L’Église reconnaît à tout homme le droit d’émigrer pour améliorer sa situation, même s’il est regrettable que tous ne puissent pas survivre dans leurs pays. Mais dans un monde aussi organisé que le nôtre, une régulation des migrations est nécessaire. Elle ne peut pas se réduire à une fermeture protectrice des frontières. Elle doit permettre d’accueillir au mieux ceux qui se présentent, avec respect et sérieux, et en leur offrant une vraie possibilité d’intégration. »

Fin de vie : « Toute personne, quel que soit son âge, son état de fatigue, son handicap ou sa maladie, n’en garde pas moins sa dignité. Pour cette raison, « l’euthanasie est une fausse solution au drame de la souffrance, une solution indigne de l’homme » (Benoît XVI) car elle vise, sous prétexte de compassion, à abandonner les personnes au moment où elles ont le plus besoin d’aide et d’accompagnement. L’arrivée de générations importantes dans le grand âge doit inviter la société à une plus grande solidarité. Le développement des soins palliatifs, fruit d’un progrès éthique et scientifique, doit être poursuivi pour que tous ceux qui en ont besoin puissent en bénéficier. »

« Les autorités publiques doivent créer les conditions d’une plus grande justice dans la vie économique en veillant à l’équité des salaires, des prix et des échanges. »
Conférence des évêques de France

04 mars 2012

2 Invitations...

ASSEMBLÉE PAROISSIALE

Tous les acteurs de la vie paroissiale de Chauvry, Béthemont et Bouffémont sont invités à participer à cette assemblée


Mardi 13 Mars à 20h30, Au centre Culturel de Bouffémont (1 rue J.B. Clément)

En Présence de Mgr Jean-Yves RIOCREUX


FÊTE DE LA PAROISSE

Église St GEORGES de Bouffémont


Messe à 11h00 célébrée par Mgr RIOCREUX

Suivie d'un repas partagé à la cantine de l'école du village (en face de l’Église)

VENEZ NOMBREUX !!

03 mars 2012

Partage n°147

Bientôt dans votre boîte aux lettres...

C’est le printemps de Dieu
Une vieille légende explique ce qui se déroule à la porte du ciel après la fin du monde. Le dernier groupe de saints et les pécheurs repentis viennent de monter par l’escalier d’or qui relie la terre au ciel. En chantant et dansant,  tout le monde sauf Jésus est dans une ambiance festive. De l’escalier en haut Jésus regarde vers le bas, vers la terre en entendant quelqu’un. Quand un saint lui demande qui est cet homme ! Jésus lui répond, « Je suis à la recherche de Judas, en espérant qu’il a pu avoir un changement de cœur avant sa mort et peut encore se joindre à nous. Alors, Il n'y a aucune situation désespérée; il y a seulement ceux qui sont devenus désespérés.
Le carême est pour chacun et chacune d’entre nous l’occasion de renouveler notre engagement  chrétien en alimentant notre foi à la parole de Dieu et en nous rappelant que «nous ne vivons pas  seulement de pain».  Pendant ces quarante jours, le Christ nous invite à nous joindre à sa «révolution», une révolution intérieure qui commence d’abord en chacun et chacune de nous.
L’essentiel de ce processus de conversion est de nous attacher à la personne du Christ. Une fois ce lien  établi, nous pouvons plus facilement lutter contre le mal. Pendant ce temps de préparation à la fête de Pâques, l’Église nous propose trois moyens pour raviver la flamme de notre engagement chrétien : le jeûne, la prière et le partage.
Au tout début du carême, en recevant les cendres, les chrétiens se reconnaissaient pécheurs et «ils étaient symboliquement expulsés de l’église». Ce geste reprenait, dans un certain sens, celui de Dieu qui chassait Adam et Ève du paradis, après leur refus d’une alliance avec lui. Ces mêmes chrétiens seront «réintégrés à la communauté chrétienne» après une période de prière, de jeûne, de partage et de conversion.
«L’homme et la femme poussière» sont l’image de l’être humain qui s’éloigne de Dieu, qui refuse le dialogue et qui marche sur la route de la mort. L’être humain s’oppose à Dieu et lui tourne le dos, comme Adam et Ève, comme l’enfant prodigue. Cependant, dans ce parcours d’éloignement, il existe toujours la possibilité du retour à nos origines.
Nous sommes donc invités à renouveler notre engagement chrétien grâce aux trois piliers de la spiritualité juive : la prière, le jeûne et l’aumône.
La prière. Les Juifs du temps de Jésus priaient trois fois par jour. La prière faisait partie de l’activité quotidienne. Elle permettait d’être en contact régulier avec Dieu. Le carême nous invite à redécouvrir cette habitude de prière plusieurs fois par jour : le matin, le soir, avant les repas, à l’angélus, au chapelet en famille...
Le jeûne. Comme la prière, le jeûne tient une place de choix dans toute spiritualité, non pas pour nous faire perdre quelques kilos, mais pour nous libérer de l’instinct de posséder et d’accumuler inutilement, pour nous rappeler que nus nous sommes venus au monde et nus nous le quitterons. Nous ne pourrons prendre avec nous dans la tombe aucune de nos richesses accumulées avec tant d’effort. Le jeûne est un moyen efficace pour nous aider à trouver une alternative aux valeurs de notre monde de consommation et de cupidité
L'aumône ou le partage. Troisième pilier de la spiritualité, l’aumône est une façon d’imiter la générosité de Dieu, particulièrement envers les plus démunis. Nous serons jugés sur le partage de nos biens, de notre temps, de nos talents : «J’avais faim, vous m’avez donné à manger..., j’étais nu, vous m’avez vêtu…, j’étais malade et en prison, vous êtes venus me visiter…» Nous sommes invités à partager non seulement notre argent mais aussi ce que nous avons de plus précieux : l’amour, la compassion, la compréhension et le pardon.  «le jeûne que le Seigneur préfère, c’est partager son pain avec l’affamé, aider ceux qui sont dans la misère, vêtir ceux qui n’ont pas de vêtements.» (Isaïe 58, 7)
La période du carême est un temps idéal pour nourrir notre foi à la source de ces trois piliers de la spiritualité : la prière, le jeûne et l’aumône. Dans l’histoire de l’Église, le carême a toujours été présenté comme un nouveau printemps, comme un temps de renouvellement. Ce n’est pas une période de tristesse mais de joie profonde de nous savoir accueilli, pardonné et aimé de Dieu. Le carême nous redonne l’espérance. Nous sommes invités à redécouvrir Dieu dans nos vies. Le carême, c’est le printemps de Dieu.

Britto