24 octobre 2021

1er NOVEMBRE - FÊTE DE TOUS LES SAINTS

 



Tous appelés à la sainteté


« L’Esprit Saint répand la sainteté partout…
N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu.
N’aie pas peur de te laisser guider par l’Esprit Saint.
La sainteté ne te rend pas moins humain,
car c’est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce.

Pape François Gaudete et exsultate n°6 et 34




FÊTE DE TOUSSAINT

  • Lundi 1er novembre Messe à 11h00 église de Bouffémont
  • Bénédiction des tombes par le père Henri de la Salle
    • 14 h00 au cimetière de Béthemont
    • 14h30 au cimetière de Chauvry
    • 15h00 au cimetière de Bouffémont

L'Eglise de Bouffémont sera ouverte de 12h à 16h pour vous permettre de vous recueillir avant de vous rendre au cimetière. 
Des lumignons à déposer sur les tombes et des supports de prières seront mis à votre disposition pour vous aider dans votre recueillement.

La brochure de prières est disponible ➤ ICI


MESSE POUR LES DÉFUNTS

  • Mardi 2 novembre Messe à 19h00 église de Bouffémont







 


23 octobre 2021

24 OCTOBRE 2021 - JOURNEE MONDIALE DES MISSIONS


Il nous est impossible de nous taire ! 


Le Christ est ressuscité ! Voilà le cri d'allégresse des croyants. Cette vérité est arrivée jusqu'à nous, elle est notre héritage le plus précieux, à recevoir et à transmettre. Oui, Dieu est amour et miséricorde et tous les hommes sans distinction sont appelés à le connaître. 

C'est parce que Dieu nous a aimés le premier que nous avons été rendus capables à notre tour d'aimer et de témoigner. Alors il n'est pas de temps plus favorable que celui dans lequel nous vivons. Et comme à chaque époque, trouvons les moyens, les mots, les gestes de l'annonce. 

Car Dieu veut agir en ce XXIe siècle si troublé. Ne nous laissons pas gagner par le découragement ou le cynisme mais annonçons celui qui vient nous libérer. Comme les premiers disciples, c'est dans le concret de nos vies, proche de celles et ceux que nous croisons chaque jour, dans nos familles, sur notre lieu de travail, dans nos activités de loisirs, que nous sommes appelés à devenir apôtres. 

Vivre au plus près des hommes, partager leur quotidien, voilà qui nous préserve
de l'évasion dans l'utopie, du verbiage sans suite, et d'une foi désincarnée… Aujourd’hui nous ne pouvons pas nous taire sur le manque de liberté dans de nombreux pays, sur la persécution de nos frères et sœurs chrétiens et des minorités ethniques... 

Nous ne pouvons pas nous taire au sujet des projets et des lois qui entretiennent une culture de mort ou sur l’irresponsabilité de certains états dans le domaine de la protection de notre maison commune. C’est le Seigneur qui est persécuté, c’est le linge de Véronique que nous montrent les écrans de télévision !

À nos frères nous devons toutes les solidarités humaines et matérielles. Mais de manière urgente nous leur devons surtout l'annonce du Christ. Si nous avons reçu gratuitement et abondamment la foi, le pardon et l'espérance comment ne pas, à notre tour, nous faire missionnaires de cette foi, de ce pardon, de cette espérance ? Dieu vient nous sauver, et il a besoin de nous, de vous, de l'Église.

† Mgr Georges Colomb - Évêque de La Rochelle et Saintes - Directeur national des OPM France






21 octobre 2021

RETOUR SUR LA SOIREE CCFD-TERRE SOLIDAIRE DU 18 OCTOBRE 2021

 


La COP 26 se réunira à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021.

  • La COP est une conférence internationale sur le climat qui réunit chaque année les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique
  • Quels sont les objectifs fondamentaux de la COP 26 ?
    • la fin de la dépendance au charbon, 
    • l'élimination progressive des combustibles fossiles, 
    • la fin des investissements dans l'économie grise ou brune. 
La COP 26 représente ainsi une opportunité de changement majeur en termes économiques, politiques et sociaux, afin de faire face aux défis climatiques.

Qu'elles sont les revendications 
du CCFD-Terre Solidaire à la COP 26

➤ https://ccfd-terresolidaire.org/climat/campagne-stop-7123

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LE CCFD- TERRE SOLIDAIRE DIT NON 
AUX FAUSSES SOLUTIONS POUR LE CLIMAT
  • Face au dérèglement climatique, les multinationales rivalisent de fausses solutions sur leur neutralité carbone.
  • Comment ? En plantant des arbres plutôt qu'en réduisant significativement leurs émissions de gaz à effet de serre.
  • Non, planter des arbres à l'autre bout du monde ne diminue pas l'impact des activités des plus gros pollueurs.
  • Oui, cela a des conséquences dévastatrices sur les populations les plus vulnérables et l'environnement.

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CHIFFRES CLÉS
➽ 1,5 °C
c'est la limite qui sera franchie dans 10 ans si nous n'agissons pas maintenant. (GIEC, 2021) 
 67 %
de hausse d'émissions de CO2 dans le monde entre 1990 et 2018.  
(Chiffres clés du climat, France, Europe et monde - Ed. 2021)
 x5 la superficie de l'Inde
c'est ce qu'il faudrait comme espace pour éliminer les émissions de CO2 dans le monde d'ici 2050, si on s'en remet qu'à la solution de séquestration carbone par les terres. (Oxfam, 2021)

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LES CONVICTIONS DU CCFD-TERRE-SOLIDAIRE
  • Les dérèglements climatiques révèlent l’impasse de notre modèle de développement.
  • L'eau, la terre, les forêts et l'air sont des biens communs trop précieux pour les laisser entre les mains de la finance et des multinationales.
  • Il défend une justice climatique fondée sur l'équité, la solidarité et le respect des droits humains.
REVENDICATIONS 
POUR UNE JUSTICE CLIMATIQUE
  • Pendant la COP26, demander le retrait du secteur des terres de l’Article 6 de l'Accord de Paris. Los terres doivent rester en dehors des mécanismes de compensation carbone et des marchés financiers.
  • Privilégier des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre, plutôt que des fausses solutions comme la compensation carbone.
  • Soutenir les initiatives citoyennes, ici et là-bas, qui construisent une vraie transition écologique, sociale, alimentaire et économique.
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" J'ai surtout compris que le programme de compensation est une fausse bonne solution.

Les financements proviennent des entreprises qui polluent et qui achètent ainsi le droit de continuer à détruire une nature qu'elles prétendent vouloir protéger. "

Ninawa, Chef des communautés Huni Kuin






20 octobre 2021

EVEIL A LA FOI

 OCTOBRE 2021


Pourquoi faire de l’éveil à la foi ?

Les petits enfants s’éveillent à la vie en explorant ce qui les entoure. Ils s’imprègnent de ce qu’ils côtoient. L’éveil à la foi est indissociable de l’éveil à la vie. C’est un lieu d’initiation à la culture chrétienne et à la vie de foi. 


Les enfants ont des questions (pas toujours formulées), parfois relayées par les parents : « Qui sont les amis de Jésus ? », « Quand on meurt, c’est pour longtemps ? », « Pourquoi il y a des méchants ? », « Que c’est beau ! »…

Les propositions sont variées et adaptées pour que les enfants découvrent que Dieu est présent dans le quotidien de leur vie.

Les parents ont un grand rôle à jouer dans l’éveil à la foi de leur petit. Leur présence aux rencontres permet de continuer à partager à la maison ce qui a été vécu durant une rencontre.

Durant nos rencontres, un samedi par mois de 16h30 à 17h30 à l'église de Bouffémont, nous bricolons, nous chantons, nous prions, nous écoutons un texte de la Bible et nous essayons, suivant l'âge des enfants, à réfléchir et à discuter sur ce que nous comprenons...

Prochaines réunions

les samedis 2 octobre, 13 novembre et  11 décembre....

Pas d'inscription préalable.

Tous les enfants entre 3 et 7 ans sont accueillis avec leurs parents, même s’ils ne sont pas baptisés. Christiane Daboudet (chrdab@live.fr)

15 octobre 2021

DIMANCHE 17 OCTOBRE 2021 - OUVERTURE DU SYNODE " POUR UNE EGLISE SYNODALE "

 


Pour une Église synodale

Après l’ouverture officielle du synode sur la synodalité par le pape François, Mgr Stanislas Lalanne inaugure l’ouverture du synode pour notre diocèse ce dimanche 17 octobre à 16h à l’église Notre-Dame de Pontoise, lançant ainsi le cheminement local de réflexion et de discernement « pour une Église synodale : communion, participation et mission ».

Par ce synode, le Pape François invite l’Église entière à s’interroger sur un thème décisif pour sa vie et sa mission : 

« Le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire ». (…) 

En cheminant ensemble et en réfléchissant ensemble sur le parcours accompli, l’Église pourra apprendre, de ce dont elle fera l’expérience, quels processus peuvent l’aider à vivre la communion, à réaliser la participation et à s’ouvrir à la mission. Notre “marche ensemble” est, de fait, ce qui réalise et manifeste le plus la nature de l’Église comme Peuple de Dieu pèlerin et missionnaire.


LE CHEMIN SYNODAL IMPLIQUERA
LES ÉGLISES LOCALES DE 2021 À 2023

Une question de fond nous pousse et nous guide: 
  • Comment se réalise aujourd’hui, à différents niveaux (du niveau local au niveau universel) ce “marcher ensemble” qui permet à l’Église d’annoncer l’Évangile, conformément à la mission qui lui a été confiée; 
  • Quels pas de plus l’Esprit nous invite-t-il à poser pour grandir comme Église synodale ? 
Affronter ensemble cette question exige de se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint qui, comme le vent, «souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va» (Jn 3, 8), en restant ouverts aux surprises qu’il prédisposera certainement pour nous au long du chemin. Ainsi s’enclenche une dynamique qui permet de commencer à recueillir certains fruits d’une conversion synodale, qui mûriront progressivement. 

Il s’agit d’objectifs d’une grande importance pour la qualité de la vie ecclésiale et pour l’accomplissement de la mission d’évangélisation, à laquelle nous participons tous en vertu du Baptême et de la Confirmation.

Pour aller plus loin dans cette démarche synodale vous pouvez lire le document préparatoire en cliquant ➤ ICI

L’objectif de la première phase du chemin synodal est de favoriser un vaste processus de consultation pour rassembler la richesse des expériences de synodalité vécue, dans leurs différents aspects et leurs différentes facettes, en impliquant les pasteurs et les fidèles des Églises particulières à tous les niveaux, en utilisant les moyens les plus appropriés en fonction des réalités locales spécifiques: la consultation, coordonnée par l’évêque, s’adresse « aux prêtres, aux diacres et aux fidèles laïcs de leurs Églises, tant séparément que collectivement, sans négliger l’apport précieux qui peut venir des hommes et des femmes consacrés». En particulier, la contribution des organismes de participation des Églises particulières est requise, spécialement celle du Conseil presbytéral et du Conseil pastoral, à partir desquelles «une Église synodale peut (véritablement) commencer à prendre forme ». 

11 octobre 2021

17 OCTOBRE 2021 - JOURNÉE MONDIALE DU REFUS DE LA MISÈRE

 

JOURNÉE MONDIALE DU REFUS DE LA MISÈRE 2021
CAP SUR LA DIGNITÉ ET DROITS DEVANT !


Le Collectif Refuser la Misère, qui rassemble des organisations diverses, organise la Journée mondiale du Refus de la Misère, chaque 17 octobre. Née de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui se sont rassemblées sur le Parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987, cette journée est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992. 
La Journée mondiale du refus de la misère donne la parole aux personnes directement concernées par la pauvreté sur les conditions indignes qu’elles vivent, sur leurs résistances quotidiennes et leurs aspirations. Cette journée est également l’occasion de rappeler que la misère est une violation des droits humains et qu’elle n’est pas une fatalité.


Une mobilisation nationale  Voir ce lien

La Journée mondiale du Refus de la misère est célébrée chaque 17 octobre dans le monde entier. En France, des événements ont lieu sur tout le territoire. 

A Paris, animations, concerts et actions de sensibilisation auront lieu tout au long de la journée du dimanche 17 octobre, sur le parvis du Trocadéro. A 16 heures, des personnes en situation de pauvreté et représentants associatifs y prendront la parole lors d’un temps retransmis en direct ici.

Pour suivre les actualités de la Journée mondial du refus de la misère, rejoignez la page Facebook du Collectif Refuser la Misère – France. 

Retrouvez également la carte des mobilisations et ajoutez-y votre évènement!

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Prière :

Pour ces millions d’enfants tordus par les douleurs de la faim,
N’ayant plus de sourire, voulant encore aimer.
Pour ces millions de jeunes qui, sans raison de croire, ni d’exister,
Cherchent en vain un avenir en ce monde insensé.

Toi notre Père nous te prions
Envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
 
Pour ces millions d’hommes, de femmes et d’enfant
Dont le cœur à grands coups bat encore pour lutter.
Dont l’esprit se révolte contre l’injuste sort qui leur fut imposé.
Dont le courage exige le droit à l’inestimable dignité.
 
Toi notre Père nous te prions
Envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
 
Pour ces millions d’enfants, de femmes et d’hommes
Qui ne veulent pas maudire
Mais aimer et prier, travailler et s’unir,
Pour que naisse une terre solidaire. Une terre, notre terre,
Où tout homme aurait mis le meilleur de lui-même
Avant que de mourir.
 
Toi notre Père nous te prions
Envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
 
Pour que tous ceux qui prient
Trouvent écho près de Dieu et reçoivent de lui
La puissance d’écarter la misère d’une humanité
Dont l’image est la sienne.
 
Toi notre Père nous te prions
Envoie des ouvriers pour faire ta moisson.
 

Cette prière a été reprise, en hommage au Père Joseph Wrésinski, le 21 août 1997, par le Pape Jean Paul II devant la Dalle du Trocadéro, lors de son arrivée à Paris à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse.

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A défaut de pouvoir rejoindre l'une de ces animations vous pouvez lire :

En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté

NOMBRE DE PAGES :272
PRIX :6,00€ TTC
ISBN :979-10-91178-74-7

ÉDITEUR :ÉDITIONS QUART MONDE/ÉDITIONS DE L'ATELIER

DATE DE PARUTION :2019

THÈME(S) :EMPLOI-CHÔMAGE, POLITIQUE



Non-recours aux droits, expérimentation Zéro chômeur de longue durée, éducation, protection sociale… Ce livre répond point par point à plus de 130 idées reçues sur la pauvreté.

DESCRIPTION

Le « pognon de dingue » mis dans les minimas sociaux, le travail que l’on trouve dès que l’on « traverse la rue », les « centaines de milliers d’offres d’emploi vacantes »… L’actualité montre que les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté sont toujours aussi répandues à tous les niveaux de la société.

À l’heure où le contrôle des chômeurs se renforce et où l’on veut imposer du bénévolat forcé aux allocataires du RSA, les personnes en précarité sont encore trop souvent convoquées au tribunal de l’opinion publique : « On peut gagner plus en alternant chômage et travail qu’en travaillant à plein-temps », « Il y a des chômeurs qui ne cherchent pas de travail », « On doit avant tout sa réussite à soi-même ».

Ce livre défait la chape de plomb du fatalisme en répondant point par point à plus de 130 préjugés sur la pauvreté. Il montre que l’action pour la transition écologique et l’éradication de la misère sont un même combat.

Préface de Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France.




10 octobre 2021

DIMANCHE 10 OCTOBRE 2021 - 28e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE



« Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » 

Marc 10, 24-25



L'argent peut acheter le plaisir mais pas l'amour. 
On peut acheter un spectacle mais pas la joie. 
On peut acheter un esclave mais pas un ami. 
On peut acheter une femme (ou un mari) mais pas une épouse (ou un époux). 
On peut acheter une maison mais pas un foyer. 
On peut acheter des aliments mais pas l'appétit.
On peut acheter des médicaments mais pas la santé.
On peut acheter des diplômes mais pas la culture. 
On peut acheter des gardes du corps mais pas la sécurité. 
On peut acheter des livres mais pas l'intelligence. 
On peut acheter des tranquillisants mais pas la paix. 
On peut acheter des indulgences mais pas le pardon. 
On peut acheter la terre mais pas le ciel."

05 octobre 2021

MARDI 5 OCTOBRE 2021 - RAPPORT DE LA COMMISSION INDEPENDANTE SUR LES ABUS SEXUELS DANS L'EGLISE

 


Aujourd'hui, mardi 5 octobre 2021, la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Eglise (CIASE) remet son rapport à la Conférence des Evêques de france (CEF) et à la Conférence des Religieux et Religieuses de France (CORREF) qui sont à l'origine de la création de cette commission.

Ce dimanche notre évêque nous envoyait le message suivant :


Pontoise, le jeudi 30 septembre 2021

Chers frères et sœurs en Christ, chers amis,

Nous prions ce dimanche pour les personnes victimes d'abus sexuels.

En effet, mardi prochain, le 5 octobre, M. Jean-Marc Sauvé, président de la CIASE, la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Eglise, remettra publiquement aux évêques de France et aux supérieurs des congrégations religieuses le rapport que l'Eglise lui a commandé, il y a 3 ans.

Ce rapport va présenter un tableau de ces faits terribles d'abus sexuels, une analyse de la manière dont l'Eglise les a traités et des recommandations.

Pour leur part, les évêques se sont mis à l'écoute des personnes victimes et ont pris en mars dernier toute une série de décisions supplémentaires qu'ils ont présentées à tous les fidèles dans une lettre aux catholiques de France. Nous sommes engagés dans la mise en œuvre de ces mesures nouvelles pour faire de l'Eglise une maison plus sûre.

Mardi prochain, la publication du rapport de la CIASE va être une épreuve de vérité et un moment rude et grave. Nous allons recevoir et étudier ces conclusions pour adapter nos actions. Je vous tiendrai informés car cette lutte contre les abus sexuels nous concerne tous. C'est dans une attitude de vérité et de compassion que j'invite chacun d'entre vous à recevoir le contenu de ce rapport. Mais avant tout, nos pensées, notre soutien et nos prières vont continuer d'aller vers toutes les personnes qui ont été abusées au sein de l'Eglise.

Que le Seigneur de justice et de miséricorde nous conduise sur le chemin d'une vie nouvelle. Fraternellement.

+Stanislas LALANNE
Evêque de Pontoise

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A 9h30, aujourd'hui, le  Président de la CIASE, Jean-Marc Sauvé présente le rapport de 485 pages et 2500 pages d’annexes et prévient que la commission ne détient pas « la vérité, et moins encore toute la vérité ». « Nous avons voulu placer les victimes au centre et au cœur de notre démarche. »

Voici les premiers éléments de l'enquête donnés par le  Président de la CIASE, Jean-Marc Sauvé : 

Depuis 1950 :

- 216 000 victimes d'abus sexuels commis par des prêtres ou des religieux

- 114 000 victimes d'abus sexuels commis par des laïcs en mission ecclésiale

- 80% de garçons parmi les victimes d'abus sexuels avec une forte concentration de 10 à 13 ans

- au minimum 3000 prédateurs recensés

Jean-Marc Sauvé a ensuite dressé le tableau des réponses de l’Église: 

- dans la période de 1950 à 1970, une « indifférence », une volonté de « protéger l’institution » et une volonté de « maintenir dans le sacerdoce les prêtres défaillants ».

- ensuite, petit à petit, l’Église et la société prennent conscience des « dommages », des « traumatismes » causés par ces violences. Un changement de cap a lieu en 2000, en « contexte de crise » avec le procès de Mgr Pican. Une « tolérance zéro » est annoncée, mais cette politique« tarde à être mise en œuvre », notamment en raisons de « liens de confraternité » entre les clercs et les religieux. Il compare notamment avec l’éducation nationale, où, selon lui, les mécanismes ont été bien plus rapidement efficaces.

Il exige ensuite de « reconnaître la responsabilité de l’Église » :

- Il y a eu des « fautes », celles des agresseurs mais aussi celles des responsables qui n’ont pas dénoncé et qui ont mis des prédateurs en contact avec des enfants.

- Il y a aussi des « négligences, défaillances : le silence, la couverture institutionnelle ». « L’Église n’a pas su voir, pas su entendre, pas su capter les signaux faibles », accuse-t-il, ni su prendre les mesures rigoureuses qui s’imposaient.

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Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) a pris la parole pour une première réponse à ce rapport :

Pour lui ce rapport « rude, sévère » décrit une situation « effarante », qui « dépasse ce que nous pouvions supposer », reconnaît-il. 
Il salue le « courage » et la « force intérieure » de ceux qui sont parvenus à s’exprimer.

Aux victimes « j’exprime ma honte, mon effroi, ainsi que ma détermination à agir avec elles pour que le refus de voir, d’entendre, la volonté de cacher ou de dissimuler, la réticence à les dénoncer publiquement disparaissent ». « Mon désir en ce jour est de vous demander pardon ».

Il demande aux catholiques, fidèles et consacrés, de lire le rapport.
« Le rapport de la Ciase nous appelle à plus de lucidité encore, le temps de la naïveté et des ambiguïtés est dépassé ».

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Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieuses et religieux en France (COREF) a pris à son tour la parole :
 
Pour elle : « Que dire, sinon éprouver un infini chagrin, une honte charnelle, une indignation absolue ? Il faut se taire tout au-dedans de soi pour se recueillir devant chaque vie plongée dans les abîmes, devant les crimes massifs commis dans l’Église, mon Église. Devant ce peuple brisé par la violence de l’effraction. »

Voilà ce qu'elle dit à  l’attention des membres de la Ciase.
« Il est bien difficile de vous remercier de pareille révélation,  Pourtant je le fais avec une très grande gratitude. (…) Je mesure un peu l’épreuve inédite qu’aura représentée de s’enfoncer dans ces bas-fonds de l’humanité. »

Elle conclut par ces mots : « Que l’Église et la vie religieuse, qui n’ont pas d’autres finalités que de témoigner de cette vie surabondante qui vient de Dieu, aient pu porter la mort, et la mort massive, est intolérable, crucifiant. Et nous rend éminemment responsables ».  Elle définit les violences sexuelles commises dans l’Église comme des « crimes contre l’humanité du sujet intime, croyant, aimant ». 
Et de questionner : « Comment s’en remettre ? Je ne sais pas. »

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Devant l'extrême gravité des révélations de ce rapport nous aurons l'occasion, dans notre paroisse, de revenir sur ces faits, de partager l'énorme émotion qui nous saisit et de voir ensemble, à notre niveau, comment empêcher qu'un tel scandale se reproduise. 

Vous pouvez laisser vos commentaires en bas de cette page directement sur le blog.

Voici le lien pour lire le rapport complet de la Ciase :

Celles et ceux qui le désirent trouverons des informations sur le site du diocèse:

également sur :

Une interview du Père Etienne Grieu théologien dans le journal La Croix 
Le choc produit par le scandale des abus sexuels peut désemparer certains croyants. Comment ne pas désespérer ? Recteur du Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris, le théologien Étienne Grieu invite à regarder la réalité en face avant de chercher des réponses.