25 mars 2017

ANNONCIATION DU SEIGNEUR


« Voici la servante du Seigneur ;

que tout m’advienne selon ta parole. »  (Lc 1, 26-38)

15 mars 2017

DENIER DE L'EGLISE


Participez au Denier de l’Église.


Versons un don régulier ou ponctuel au Denier de l’Église pour lui donner les moyens d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile.

En 2016, les dons ont progressé de 6,6 % mais ne concernent que 53 familles comme l’année précédente.
Vous qui faites appel souvent à l’Église ou occasionnellement (baptêmes, mariages, funérailles, liturgies,…), sachez qu’elle vit de vos dons.


Le Denier de l’Église assure pour :
·  58 % des sommes recueillies la rémunération des prêtres (au SMIC) et des laïcs salariés.
·  27 % les charges sociales
·  10 % la formation et les déplacements
·   5 % les frais de collecte
L’argent des quêtes du Dimanche sert quant à lui au seul fonctionnement matériel de la paroisse.


Pour que l’Église puisse accomplir sa mission, vous pouvez contribuer grâce à l’enveloppe jointe ou par des dons adressés à l’Association Diocésaine de Pontoise, 16 Chemin de la Pelouse, 95300 Pontoise. Vous pouvez aussi adopter le prélèvement mensuel.


(Sachez que, si vous payez des impôts, vous serez par ce biais remboursés des 2/3 de votre don. Dans ce cas, donner 300 € vous coûte 100 € ) 



Nous comptons sur vous. 

14 mars 2017

CCFD : CARÊME 2017


Carême 2017 :
se laisser réveiller
par les cris du monde

Aujourd’hui, à travers l’actualité, les médias, notre quotidien est envahi, de toutes parts, de cris. De cris de souffrance, de douleur, de peur, de revendication, de mécontentement, des cris de joie, des clameurs. Le cri des êtres humains en souffrance résonne en nous et vient interroger la possibilité même de croire. C’est aussi un cri qui nous réveille au cœur de la nuit. Soyons responsables.

Le cri d’un homme, d’un enfant, d’un peuple déchire le silence et traverse les limites, les défenses, les murs que nous avions construits pour nous protéger.
Il vient toucher en nous la fragilité : fragilité de l’humanité, fragilité personnelle. Certains cris peuvent nous faire perdre l’équilibre, physique ou intérieur. Cri de l’enfant qui vient au monde, dans la plongée dans l’inconnu : cri de la vie qui s’ouvre… Cri de l’homme ou de la femme qui meurt, sous le coup de la violence aveugle.
C’est toujours le cri de la vie et le cri de la mort. Nous sommes tous entre la mort et la vie.
Quand la Bible évoque un Dieu qui « a entendu le cri de son peuple » (Livre de l’Exode 3, 7), elle parle d’un Dieu qui est touché, en son être, par la clameur des hommes, femmes et enfants, réduits à l’état d’esclaves, à bout de forces. Le cri des esclaves a traversé toutes les distances jusqu’à atteindre le cœur de Dieu. La clameur des vivants, dans cet ultime appel « fait sortir » Dieu lui-même : « Je suis descendu pour le délivrer » (Exode 3,8).

La clameur des plus pauvres, esclaves aujourd’hui d’un système de développement qui les arrache à leur terre, à leurs proches, à leurs traditions… cette clameur nous touche-t-elle encore ou sommes-nous résignés ? Ils sont pourtant si proches de nous, sur cette terre devenue « petite » et « fragile ».

Leur cri – qui ne trouve plus toujours les mots pour dire ce qu’ils ressentent – peut-il interroger le pouvoir de ceux qui dirigent le monde et notre conscience de citoyens du monde, notre conscience de frères ?

La clameur de la terre, elle-même épuisée, en de nombreux lieux, par une exploitation et une instrumentalisation des ressources et des possibilités, atteindra-t-elle notre intelligence et notre liberté pour que nous apprenions enfin le soin et la sauvegarde de la vie, sous toutes ses formes : l’eau, l’environnement, la terre, le climat ? Ecouter la clameur de la terre, c’est écouter la clameur des pauvres (cf. François « Laudato si » n°49).

La clameur des migrants, contraints d’abandonner les lieux de leur mémoire et de leurs racines communautaires, nous interroge et nous désinstalle. Elle nous rappelle à notre condition de « passager » sur la terre. Mais elle nous appelle à considérer l’autre comme une chance et non comme une menace.

Le cri des victimes – et le cri de ceux qui se sont enfermés dans la violence - éclaire, de manière forte, les deux chemins qui sont toujours devant nous : le « chemin de la vie » et le « chemin de la mort ».  Et il en appelle à notre liberté : «choisis le chemin de la vie» (Livre du Deutéronome 30, 19). Prends l’initiative du soin de la vie : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent » (cf. Évangile selon St Matthieu 7, 12).


Bruno-Marie DUFFE

aumônier national du CCFD