Covid 19 : ➤ voir les consignes générales à respecter dans les églises
Informations de la paroisse catholique de Bouffémont, Béthemont et Chauvry
SAINTE FAMILLE
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur »
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Enfant Christ,
Pour le Sacrement du Pardon et/ou dialoguer avec un prêtre
en préparation à la fête de Noël 2021
à Bouffémont :
en fin de journée de 18h à 21h,
les mercredi 22 (*) et jeudi 23 décembre
à l'accueil paroissial, 7 rue de la République
(et 06 28 36 73 21 - n° du prêtre si utile)
Henri, prêtre à Bouffémont
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(*) - Messe du jour à 18h - et vers 18h30, confession ou dialogue
ÊTRE À L’ÉCOUTE DES VICTIMES
Le 5 octobre dernier, Jean-Marc Sauvé, président de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Église (CIASE) a remis son rapport à la Conférence des Évêques de France (CEF) et à la Conférence des Religieux et Religieuses de France (CORREF).
Depuis 1950 la CIASE a estimé à 216 000 les victimes d'abus sexuels commis par des prêtres ou des religieux et à 114 000 les victimes d'abus sexuels commis par des laïcs en mission ecclésiale. Au minimum 3000 prédateurs ont été recensés.
Professionnels de tous horizons (philosophes, magistrats, professeurs de droit canon, théologiens...), les commissaires de la CIASE ont mis la parole des victimes au centre de leur travail et ont élaboré leurs recommandations en collaboration avec elles, pour que l’Église soit une maison « sûre pour tous ».
Cette écoute des victimes a été pour les membres de la commission un moment de vérité. C’est au contact des victimes que la commission a vraiment pris la mesure de ce que ces violences sont une œuvre de mort, perpétrées de surcroît par des auteurs, en fait des pasteurs, dont la mission était au contraire d’apporter le salut et la vie. Ils ont aussi pris conscience des conséquences graves et même de l’empêchement d’être et de vivre qui ont résulté de ces agressions pour beaucoup de victimes.
Il a souvent fallu des décennies pour que leur parole puisse s’exprimer et se libérer.
Contrairement aux idées reçues, les abus commis ont été très graves : ce sont des viols dans près d’un tiers des cas et, quelle que soit leur place dans l’échelle des infractions, ils entraînent des conséquences significatives, graves, voire très lourdes, chez les trois quarts des victimes, des décennies après les faits.
Pour prendre la mesure de la souffrance ressentie par les victimes, le témoignage de Patrick C. Goujon, jésuite, dans son livre « Prière de ne pas abuser » est bouleversant de vérité et d'humilité! Il nous dit que ce qui l’a poussé à écrire ce livre « fut la conviction qu’on avait quand même peu idée, dans la société et en particulier dans l’Église, non pas tant de la gravité de ce qui arrive à un enfant quand il subit des abus sexuels, mais de la gravité de ce qui arrive à un adulte quand il a subi enfant des agressions sexuelles ». Il a découvert en le vivant, pourquoi les victimes ne parlent que trente ou quarante ans après les faits. Elles ne parlent que maintenant parce que, précisément, les séquelles s’intensifient avec l’âge. Et c’est pour lui une manière de répondre à des accusations ou à des minimisations qu’on entend en particulier dans l’Église, jetant l’opprobre sur ces victimes qui tardent tant à parler.
« Je désire exprimer aux victimes ma
tristesse et ma douleur pour les traumatismes qu’elles ont subis. [Je veux
dire] ma honte, pour la trop longue incapacité de l’Église à les mettre au
centre de ses préoccupations ».
Pape François
La commission a conclu son rapport en formulant 45 recommandations qui visent à « Dissiper les ténèbres » pour que ne se reproduisent plus les drames que le rapport relate. Elles vont de points fondamentaux, comme la théologie du sacerdoce ou la morale sexuelle de l’Église catholique, jusqu’à l’accueil et l’écoute des victimes dans le cadre des cellules d’écoute diocésaines.
Pour nous, laïcs dans l’Église, en premier lieu il est capital, comme l’a fait la commission Sauvé, de placer les victimes au cœur de nos ressentis et de mesurer l’intensité de leurs souffrances qui vont durer, pour certaines, toute leur vie.
Nous pourrons ainsi mieux comprendre et participer aux réformes qui doivent être entreprises et que la Conférence des Évêques de France (CRF) a commencé à mettre en œuvre. La préparation du synode sur la synodalité dans l’Église, proposé par notre Pape François, nous donne à nous, laïcs, par notre baptême, l’occasion de participer pleinement à la vie de l’Église et donner notre avis sur les réformes nécessaires.
Michaël Lemogne
Suite au rapport de la CIASE,
les évêques de France réunis à Lourdes ont communiqué les mesures qu’ils ont
prises :
https://www.catholique95.fr/resolutions-votees-par-les-eveques-de-france/
Le diocèse de Pontoise met
à la disposition des victimes qui le souhaitent, et de leurs proches, une
cellule d’accueil pour les écouter et les accompagner.