19 mars 2021

19 MARS 2021 - NOUVEAU CONFINEMENT

Espérer en temps de pandémie

 



La crise sanitaire a engendré de nombreux bouleversements dans la vie politique, économique et sociale. De ces bouleversements par nature imprévisibles, des initiatives nouvelles ont germé. N'est-ce pas l'occasion de nous en saisir pour voir celles qui sont porteuses de transformation durable ?

L’ACI du Val d’Oise, dont l’équipe de Bouffémont, a tenu le 5 Décembre 2020 un échange sur ce thème en visioconférence.

 

Dans l’éducation, des prises de conscience porteuses d’avenir

Plusieurs enseignants en école primaire ont témoigné de leurs initiatives pour continuer à dispenser les apprentissages à leurs élèves, à distance : exercices et jeux éducatifs en ligne, accompagnements individuels. Parfois avec les moyens du bord. Côté positif, les liens avec les élèves et leurs parents se sont renforcés. Ces derniers ont mesuré les compétences des enseignants.

Mais l’école est aussi un lieu de socialisation indispensable aux enfants.



Dans l’entreprise le télétravail en mixité avec le présentiel

Ginette : « L’entreprise a fait un sondage auprès des collaborateurs : volonté générale de panacher avec deux jours sur site. Les réunions téléphoniques imposées nous ont rapproché car on discutait de tout et du quotidien. 


J’ai apprécié le télétravail, car j’ai beaucoup de transports, mais j’aimerais revoir mes collègues un jour ou deux par semaine. »

Au plan national, une négociation avec les organisations syndicales a abouti à un accord le 30 novembre 2020 pour encadrer le télétravail. Il laisse beaucoup de place aux discussions dans les entreprises.



Dans le monde de la santé, l’angoisse, une grande solidarité et un besoin de spiritualité

L’expérience vécue lors du premier confinement a permis de mieux répondre en Octobre. :
Jeanne, une psychologue clinicienne a témoigné « Ma pratique a été, de fait, très impactée par l’état d’urgence sanitaire et les confinements. Mais cette fois
-ci, je peux mettre en place avec mes patients, des suivis par téléphone ou téléconsultation. J’ai également mis en place des consultations de crise... »Nous créons, nous nous adaptons, nous organisons des réseaux de professionnels afin d’orienter les patients sur des collègues psychiatres en libéral, des services d’urgence psychiatrique, des Centres Médico-Psychologiques déjà envahis de travail...

Annie, à l’hôpital : « J’entrevois parmi ces couples et familles, ces personnes hospitalisées pour dépression entre autres, un recours à la spiritualité, un besoin essentiel, vital parfois, de mettre un sens à ce marasme, par des lectures, des rencontres avec des prêtres, imams, rabbins, selon les confessions, par un recours à la prière, un besoin d’être utile et aidant pour son prochain, de mettre en place des actes de charité pure. Là est, à mon sens, le véritable espoir. Le besoin de Dieu, l’amour émergent malgré cette sombre période. »

  Pour l’écologie et la consommation, des initiatives durables

Gilles : « La pandémie a secoué le  “cocotier”  de nos vies et nous ouvre l’espace de tous les projets qu’on avait envie de faire ».
Annette : « Au premier confinement, j’ai décidé de prendre mon vélo pour aller d’Argenteuil à la Défense ».







Dans une grande entreprise française, des jeunes salariés ont initié un groupe éco-responsable qui a essaimé dans les différents sites. Cela a conduit la Direction à créer un comité social et environnemental qui se réunira trois fois par an.

Daniel et Mido Croquette

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