09 mars 2025

CARÊME 2025 - 1er DIMANCHE DE CARÊME

1er DIMANCHE DE CARÊME AVEC LE CCFD - TERRE SOLIDAIRE

9 mars 2025

SEMONS DES SIGNES D'ESPERANCE 




Écouter l’appel du Seigneur

« Jésus, rempli d’Esprit saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : “Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain.” Jésus répondit : “Il est écrit : l’homme ne vit pas seulement de pain.” »

Lc 4, 1-4

Lecture du jour

• 1re lecture : Dt 26, 4-10
• Psaume : 90, 1-2, 10-11, 12-13, 14-15ab
• 2e lecture : Rm 10, 8-13
• Évangile : Lc 4, 1-13

Éclairage biblique

Ce premier dimanche de Carême nous engage sur le chemin étroit qui révèle les conditions de la victoire sur le Mal. Jésus y sème des paroles d’espérance, faisant appel à l’Écriture et à son lien unique avec Dieu son Père.

Car l’enjeu du ministère de Jésus est là, dans les paroles du diable. Sitôt après avoir reçu le baptême et entendu la voix qui venait du ciel, le Fils de Dieu est poussé par l’Esprit, dit le récit de saint Luc.

Jésus s’apprête alors à vivre 40 jours seul. 40 jours qui évoquent la traversée du peuple de Dieu au désert, et pour Jésus les souffrances de l’incarnation. Il est engagé à vivre physiquement et moralement les souffrances de ses frères et sœurs.

Cette expérience atteindra son sommet sur la Croix et s’achèvera par la gloire de la résurrection.

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« L’homme ne vit pas seulement de pain. »

La tentation opérée par le diable sur l’imaginaire de Jésus l’amène à puiser en lui la force qui l’unit au Père, Celui que l’on ne peut mettre à l’épreuve, et le seul à qui rendre un culte. Ce faisant, et aux dépens du diable, il annonce une autre nourriture permettant à l’homme de demeurer libre. Puissions-nous trouver dans la parole de Dieu la source de notre propre liberté.

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Au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, l’association IFDP (Innovation et Formation pour le Développement et la Paix) accompagne la population très majoritairement paysanne à la résolution des conflits violents autour de l’accès à la terre.

➤ Plus d'informations sur l'association IFDP du sud KIVU

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Offrir une prière

Pour les hommes et les femmes

qui agissent au quotidien pour

résoudre les conflits en développant

une agriculture pour la paix,

Seigneur nous te prions.


05 mars 2025

CARÊME 2025 - LES CENDRES

Le Carême avec le CCFD-Terre Solidaire

5 mars 2025

MERCREDI DES CENDRES



Écouter l’appel du Seigneur


« Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite. »  Mt 6, 2-3

Lecture du jour

• 1re lecture : Jl 2, 12-18
• Psaume : Ps 50, 3-4, 5-6ab, 12-13, 14,17
• 2e lecture : 2 Co 5, 20-6, 2
• Évangile : Mt 6, 1-6. 16-18

Éclairage biblique

Nous comprenons immédiatement que Jésus ne remet pas en cause le bien-fondé de l’aumône, de la prière comme du jeûne, mais la manière dont ces gestes sont donnés : « Ton Père qui voit dans le secret, te le rendra (6, 18). » 
Y a-t-il alors une manière de faire quelque chose de juste qui ne rende pas juste ? interroge ce récit de saint Matthieu. 
Mais n’aimons-nous pas souvent faire voir ce que nous faisons pour les autres, au lieu d’agir de manière invisible pour les autres – même pour soi-même –, sachant que Dieu seul voit la sincérité du geste ?
Plutôt que se tromper soi-même dans l’image que l’on se donne de soi, Jésus propose de demeurer dans l’ignorance des conséquences de nos gestes de générosité envers les autres. 
Le CCFD-Terre Solidaire oriente depuis plus de 60 ans son soutien aux populations les plus fragiles au travers d’actions efficaces et pourtant non visibles directement par le réseau de ses bénévoles.

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Le regard du Père est un regard reconnaissant : 
Ton Père te le rendra. 
Ce regard gratifiant ne suffit-il pas ? 
Entrons dans ce chemin de Carême dans la confiance de ce regard gratifiant.

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Offrir une prière

Pour notre communauté chrétienne et
toutes les communautés engagées dans
la solidarité internationale. Que ce temps
de Carême, que nous ouvrons, soit pour
nous l’occasion de renouveler notre
engagement envers ceux qui souffrent
de la faim et de renforcer notre foi en un
avenir de paix et de fraternité. Que nos
actions témoignent de ta présence
vivante parmi nous et de ton amour.





03 mars 2025

CARÊME 2025 - MESSAGE DU PAPE FRANCOIS

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÊME 2025



Marchons ensemble dans l’espérance


Chers frères et sœurs, avec le signe pénitentiel des cendres sur la tête, nous commençons le pèlerinage annuel du Saint Carême dans la foi et dans l’espérance. L’Église, mère et maîtresse, nous invite à préparer nos cœurs et à nous ouvrir à la grâce de Dieu pour que nous puissions célébrer dans la joie le triomphe pascal du Christ-Seigneur, sur le péché et sur la mort. Saint Paul le proclame : « La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? » ( 1 Co 15, 54-55). En effet, Jésus-Christ, mort et ressuscité, est le centre de notre foi et le garant de la grande promesse du Père qu’est la vie éternelle déjà réalisée en son Fils bien-aimé (cf. Jn 10, 28 ; 17, 3). [1]

Je voudrais proposer à l’occasion de ce Carême, enrichi par la grâce de l’année jubilaire, quelques réflexions sur ce que signifie marcher ensemble dans l’espérance, et découvrir les appels à la conversion que la miséricorde de Dieu adresse à tous, en tant qu’individus comme en tant que communautés.

Tout d’abord, marcher. La devise du Jubilé, “pèlerins de l’espérance”, nous rappelle le long voyage du peuple d’Israël vers la Terre promise, raconté dans le livre de l’Exode : une marche difficile de l’esclavage à la liberté, voulue et guidée par le Seigneur qui aime son peuple et lui est toujours fidèle. Et nous ne pouvons pas évoquer l’exode biblique sans penser à tant de frères et sœurs qui, aujourd’hui, fuient des situations de misère et de violence, partant à la recherche d’une vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs êtres chers. Un premier appel à la conversion apparaît ici car, dans la vie, nous sommes tous des pèlerins. Chacun peut se demander : comment est-ce que je me laisse interpeller par cette condition ? Suis-je vraiment en chemin ou plutôt paralysé, statique, dans la peur et manquant d’espérance, ou bien encore installé dans ma zone de confort ? Est-ce que je cherche des chemins de libération des situations de péché et de manque de dignité ? Ce serait un bon exercice de Carême que de nous confronter à la réalité concrète d’un migrant ou d’un pèlerin, et de nous laisser toucher de manière à découvrir ce que Dieu nous demande pour être de meilleurs voyageurs vers la maison du Père. Ce serait un bon “test” pour le marcheur.

En second lieu, faisons ce chemin ensemble. Marcher ensemble, être synodal, telle est la vocation de l’Église. [2] Les chrétiens sont appelés à faire route ensemble, jamais comme des voyageurs solitaires. L’Esprit Saint nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller vers Dieu et vers nos frères et sœurs, et à ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. [3] Marcher ensemble c’est être des tisseurs d’unité à partir de notre commune dignité d’enfants de Dieu (cf. Ga 3,26-28) ; c’est avancer côte à côte, sans piétiner ni dominer l’autre, sans nourrir d’envies ni d’hypocrisies, sans laisser quiconque à la traîne ou se sentir exclu. Allons dans la même direction, vers le même but, en nous écoutant les uns les autres avec amour et patience.

En ce Carême, Dieu nous demande de vérifier si dans notre vie, dans nos familles, dans les lieux où nous travaillons, dans les communautés paroissiales ou religieuses, nous sommes capables de cheminer avec les autres, d’écouter, de dépasser la tentation de nous ancrer dans notre autoréférentialité et de nous préoccuper seulement de nos propres besoins. Demandons-nous devant le Seigneur si nous sommes capables de travailler ensemble, évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs, au service du Royaume de Dieu ; si nous avons une attitude d’accueil, avec des gestes concrets envers ceux qui nous approchent et ceux qui sont loin ; si nous faisons en sorte que les personnes se sentent faire partie intégrante de la communauté ou si nous les maintenons en marge. [4] Ceci est un deuxième appel : la conversion à la synodalité.

Troisièmement, faisons ce chemin ensemble dans l’espérance d’une promesse. Que l’ espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5), le message central du Jubilé [5], soit pour nous l’horizon du chemin de Carême vers la victoire de Pâques. Comme nous l’a enseigné le Pape Benoît XVI dans l’encyclique Spe salvi : « L’être humain a besoin de l’amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : “Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ” ( Rm 8, 38-39) ». [6] Jésus, notre amour et notre espérance, est ressuscité, [7] il vit et règne glorieusement. La mort a été transformée en victoire, et c’est là que réside la foi et la grande espérance des chrétiens : la résurrection du Christ !

Et voici le troisième appel à la conversion : celui de l’espérance, de la confiance en Dieu et en sa grande promesse, la vie éternelle. Nous devons nous demander : ai-je la conviction que Dieu pardonne mes péchés ? Ou bien est-ce que j’agis comme si je pouvais me sauver moi-même ? Est-ce que j’aspire au salut et est-ce que j’invoque l’aide de Dieu pour l’obtenir ? Est-ce que je vis concrètement l’espérance qui m’aide à lire les événements de l’histoire et qui me pousse à m’engager pour la justice, la fraternité, le soin de la maison commune, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte ?

Sœurs et frères, grâce à l’amour de Dieu en Jésus-Christ, nous sommes gardés dans l’espérance qui ne déçoit pas (cf. Rm 5, 5). L’espérance est “l’ancre de l’âme”, sûre et indéfectible. [8] C’est en elle que l’Église prie pour que « tous les hommes soient sauvés » ( 1Tm 2,4) et qu’elle attend d’être dans la gloire du ciel, unie au Christ, son époux. C’est ainsi que s’exprime sainte Thérèse de Jésus : « Espère, ô mon âme, espère. Tu ignores le jour et l’heure. Veille soigneusement, tout passe avec rapidité quoique ton impatience rende douteux ce qui est certain, et long un temps très court » ( Exclamations de l’âme à son Dieu, 15, 3). [9]

Que la Vierge Marie, Mère de l’Espérance, intercède pour nous et nous accompagne sur le chemin du Carême.

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 6 février 2025, mémoire de Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs.

FRANÇOIS

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[1] Cf. Lett. enc. Dilexit nos (24 ottobre 2024), n. 220

[2] Cf. Homélie de la messe de canonisation des Bienheureux Giovanni Battista Scalabrini e Artemide Zatti, 9 octobre 2022.

[3] Cf. Idem.

[4] Cf. Ibid.

[5] Cf. Bulle Spes non confundit, n. 1.

[6] Lett. enc. Spe salvi (30 novembre 2007), n. 26.

[7] Cf. Séquence du dimanche de Pâques.

[8] Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1820.

[9] Idem., n. 1821.

01 mars 2025

INFO MESSE - MARS 2025


MARS 2025



Carême 2025 - 40 jours au désert



8e dimanche du temps ordinaire :
Samedi 1er mars messe à 18h - église Saint-Nicolas de Chauvry
Dimanche 2 mars messe à 11h - église Saint-Georges de Bouffémont

 Les Cendres 

Mercredi 5 mars - pas de célébration à Bouffémont
 - messe à 18h15 à Notre Dame de France
messe à 20h00 - église Saint-Martin de Baillet-en-France


1er dimanche de Carême
Samedi 8 mars - messe à 18h00 - église N.D de Pitié de Béthemont
 Dimanche 9 mars - messe à 11h00 - église Saint-Georges de Bouffémont
messe des familles


2ème dimanche de Carême
Samedi 15 mars - messe à 18h - église Saint-Georges de Bouffémont
Dimanche 16 mars -  messe à 11h - église ND de Pitié de Béthemont-la-Forêt


3ème dimanche de Carême
Samedi 22 mars - messe à 18h - église ND de Pitié de Béthemont-la-Forêt
Dimanche 23 mars - messe à 11h - église Saint-Georges de Bouffémont 
messe des jeunes

4ème dimanche de Carême
Samedi 29 mars - messe à 18h - église Saint-Georges de Bouffémont
Dimanche 30 mars - messe à 11h - église Saint-Georges de Bouffémont


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Messes de semaine 
les mardis, mercredis, jeudis, vendredis matins à 8h30 
presbytère de Bouffémont

Chemin de croix et réconciliation 
les vendredis à 18h - église Saint-Georges de Bouffémont
puis messe à 19h00
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Toutes les infos sur les horaires des messes sur ➤ messes.info