21 avril 2022

PARTAGE 187 - BILLET BIBLIQUE




Les derniers seront les premiers
et les plus petits sont les plus grands !





Jésus prit alors un enfant, le plaça au milieu de ses apôtres, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » (Mc 9, 36-37)

L’enfant placé au milieu des apôtres représente tous les « petits » de la terre. Et tout le message évangélique est le refus de la loi du plus fort. C’est une pensée "humaniste" ! Penser que la grandeur de l’être humain ne vient pas de sa force, de ses talents, de sa capacité à me rendre service ou à m’éblouir ou m’enrichir … ou même à me sauver ! La grandeur d’un être humain vient d’un ailleurs plus mystérieux : les juristes d’aujourd’hui parlent de la "dignité inaliénable de la personne humaine."

Bien sûr, cette dignité n’est pas toujours évidente. Il y a des situations, des comportements, des actes qui peuvent nous faire douter de certaines personnes. Sont-elles (encore) vraiment humaines comme nous ? Dans ces moments-là, défendre la dignité de toute personne - malgré les apparences - rejaillit en retour sur nous-mêmes et sur nos proches. C’est aussi une façon de se protéger de nos propres faux-pas.

Quand Jésus dit « Quiconque accueille en mon nom un enfant, c’est moi qu’il accueille... et c’est Dieu. », il invite à faire disparaitre toute forme de mépris qui pourrait rester caché dans nos esprits et nos cœurs. La foi en Jésus-Christ nous donne un poids d’infini et d’éternité sur ce qu’on vit avec ceux qui croisent notre route ou la partagent à nos côtés : le petit comme le grand, le faible comme le fort.

« Seigneur Jésus, je t’ai découvert comme quelqu’un d’infiniment important, et toi, tu veux me faire voir chaque personne comme infiniment importante ! » 



 Père Henri de la Salle

 

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