LA RÉCONCILIATION… UN ACTE…
COURAGEUX…
L’écologie est la responsabilité du chrétien en réponse
à la création de Dieu. Le pape François a réfléchi sur la « création
de Dieu » (Gn 1, 1-19) et la « recréation » (Mc 6, 53-56) où
« Jésus vient recréer ce qui avait été détruit par le péché ».
La « seconde création est plus merveilleuse que la première
» : « Dans tous les endroits où il se rendait on déposait les
infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne
serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. »
Enfin, il y a « un autre travail », celui de la «
persévérance dans la foi », que fait l’Esprit-Saint : « Dieu travaille, il
continue de travailler » et il le fait « par amour ».
Chacune de ces créations appelle de la part de l’homme une
réponse particulière : à la « première création », il faut répondre en «
gardant la création » : « La terre est à vous, faites-la avancer,
soumettez-la, faites-la croître ».
L’homme a « la responsabilité de faire croître la
terre, de la garder et de la faire croître selon ses lois ». Comme
« seigneur de la création, et non pas propriétaire », il ne doit pas
« s’approprier la création, mais la faire progresser ». « Réfléchir à
la manière de garder la création! C’est chrétien ! C’est la responsabilité du
chrétien : un chrétien qui ne garde pas la création, qui ne la fait pas
croître, ne s’intéresse pas au travail de Dieu. »
Par rapport « à la seconde création », l’homme est appelé à
se laisser « réconcilier avec Dieu », à « aller sur la voie de la
réconciliation intérieure, de la réconciliation communautaire parce que la
réconciliation est l’œuvre du Christ ».
La réconciliation qui vient de Dieu nous fait passer par le
jeûne, la prière et le partage et conduit à la large vallée d’une vie
réconciliée. Car nous-mêmes sommes avant tout et toujours ceux qui
reçoivent : des assoiffés de paix, impatients de justice, des mendiants de
réconciliation et finalement des assoiffés de Dieu. Mais ce que nous recevons
de Dieu, nous devons le redonner et le partager avec la création et avec les
autres humains, de sorte qu’ils puissent eux aussi participer à ce cadeau.
« Seigneur,
fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. »
(St. François d’Assise)
« Le
printemps est la plus belle saison… C’est celle de Pâques et de la
Résurrection. »
Puisse
Pâques vous apporter paix et sérénité et vous permettre de vous émerveiller
devant le miracle de la vie.
Père Britto
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