«L’amour fait fleurir
l'espérance dans le désert»
Pape François —
Pâques 2014
Des nouveaux défis pour nous tous… le monde change ! La
mission de l'Église change aussi. Elle doit se mesurer aujourd'hui aux
transformations sociales et culturelles (nos églises se vident), à la
mondialisation, aux nouvelles technologies, qui modifient profondément la
perception que l'homme a de lui-même et qui ont des conséquences aussi sur sa
façon de croire en Dieu.
Nous vivons dans un monde confronté à un profond vide
intérieur et aussi à une profonde tristesse. Nous ne pouvons pas oublier les
grandes souffrances du moment : les relations tendues entre Israéliens et
Palestiniens, les affrontements en République Centrafricaine, les attentats
terroristes dans certaines zones du Nigeria, les violences au Soudan du Sud,
les tensions sociales au Venezuela, l'Ukraine, la Syrie, l’Irak... le fléau de
la faim et de la maladie, les épidémies, sans oublier les personnes séquestrées
en diverses parties du monde et toutes celles qui ont quitté leur terre dans
l'espoir d'une vie meilleure, le racisme et l’antisémitisme (Sarcelles).
Face au monde, qui à bien des égards nous inquiète et nous
fait peur, la résignation ne doit pas l'emporter. Il nous faut porter un regard
plein d'espérance. Je garde présent le message de Pâques du Pape François : «
L'amour est plus fort que la mort. L'amour donne la vie, l'amour fait fleurir
l'espérance dans le désert. »
Le Christ, toute sa vie, s’est fait proche des plus fragiles
et son message d’amour, toujours actuel, vient briser tout défaitisme.
Les Chrétiens ne peuvent donc annoncer l'Évangile que par
amour :
- Il leur faut aimer le monde comme Dieu a aimé le monde. Il nous a donné son Fils unique... « non pas pour juger le monde mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».
- Il leur faut manifester la force transformatrice du message de Jésus. Le pape François dénonce avec force les travers du monde actuel comme par exemple l'économie « qui tue » en produisant de l'exclusion et de la disparité sociale.
Partageons avec lui la conviction que l'Église a une
responsabilité de premier plan à jouer, pour indiquer un chemin vers le bonheur
et une joie authentique auxquels beaucoup aspirent sans les trouver.
Philippe
BUGNONE
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