MAI 2024
Messe tous les mercredis à 18h00
Ascension du Seigneur
Informations de la paroisse catholique de Bouffémont, Béthemont et Chauvry
Messe tous les mercredis à 18h00
PAQUES, JESUS
EST VIVANT la vie est plus forte que la mort!
Invitation pour
l’ EVEIL A LA FOI des
enfants de 3 à 7 ans
Paroisse de Béthemont, Bouffémont et
Chauvry
Je vous propose de nous
retrouver pour une dernière fois
Ø
Samedi 27 avril à l’église de
Bouffémont 16h30/17h30
(Les parents
peuvent bien sûr rester avec nous s’ils le désirent.)
Nous serons à nouveau rassemblés
pour vivre ensemble un évènement qui nous rend tout joyeux.
Aujourd’hui, Jésus a une grande nouvelle à nous
annoncer,
il est Vivant aujourd’hui et pour toujours.
C’est la grande fête de Pâques.
Chantons notre joie : Alléluia,
bravo Seigneur !
Nous chanterons, nous écouterons un passage de l’Evangile, nous discuterons,
nous bricolerons et nous prierons Jésus.
Apporter de la colle, des ciseaux et des feutres.
Christiane Daboudet
0671378185
chrdab@live.fr
- St. Georges tue le Dragon parce que c'est Dieu qui agit en lui.
- Avec le Christ le mal n'aura plus jamais le dernier mot.
FAIRE UNE EGLISE
Faire une Église où l’on aime être ensemble, se retrouver,
qu’il y ait du bonheur à vivre ensemble..
Faire une Église où l’on peut respirer, dire ce que l’on pense,
tout simplement, sans se faire exclure
et sans exclure ceux qui pensent autrement.
Faire une Église dont le peuple dira, non pas :
« Voyez comme ils sont organisés », mais « Voyez comme ils s’aiment. »
Faire une Église où l’audace de faire du neuf sera plus forte que l’habitude de faire toujours comme avant.
Faire une Église où le plus simple des frères,
celui qui ne sait ni lire ni écrire, comprendra ce que l’autre dira.
Faire une Église où chacun pourra prier dans sa langue,
s’exprimer avec sa culture et exister avec son histoire.
Faire une Église où l’Esprit-Saint pourra s’inviter de temps en temps
parce que tout n’aura pas été prévu, réglé, décidé à l’avance.
AVRIL 2024
« Ne jugez-pas »
Dans le numéro de PARTAGE de Noël dernier, le billet biblique méditait sur une parole d’Évangile très connue : « Aimez vos ennemis ». – Une invitation à sortir de la violence et à accueillir la paix promise par Dieu. – Aujourd’hui, dans ce temps de Carême, continuons d’écouter Jésus nous invitant à abandonner toute violence :
« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera. » (Mt7,1-2)
Cet appel de Jésus semble proposer un monde très désirable : un monde où je n’aurai plus à craindre d’être jugé (en mal) par ceux qui m’entourent, souvent de manière superficielle et sans l’avoir mérité.
Bien sûr, il est bon d’échapper à ces jugements-là qui sont d’une violence très grande, même sans parole, même sans geste. Cette violence pousse beaucoup de personnes à rester calfeutrées dans leur famille et avec leurs vrais amis, ceux qui les connaissent et les aiment avec leurs qualités et leurs défauts. Mais si je comprends cette invitation comme le fait de ne plus avoir à me préoccuper de ce que vont penser et dire les autres en me regardant vivre – et moi-même me mettant à faire de même – je me trompe !
Ce monde-là ne peut exister, car nous dépendons trop les uns les autres. Et avoir une opinion sur les actions bonnes et mauvaises des autres est très nécessaire pour vivre bien, et pour pouvoir améliorer la vie de tous ! Ceux qui ne savent pas « juger les actes » ne peuvent que subir. C’est le cas de l’enfant.
Jésus, lui, appelle à ne pas juger les personnes ! Et à faire attention à « la mesure dont vous vous servez », c’est-à-dire au regard avec lequel nous mesurons les actes, nous les évaluons pour en tirer nos conclusions et des idées d’action. Et dans l'Esprit de l'Évangile, ce "regard-mesureur" est un parti pris de bienveillance avant toute conclusion hâtive.
Alors mon regard sur la personne ayant mal agi à mes yeux ne s’arrêtera pas à ce premier regard, mais cherchera à comprendre : 1- Quand je dépasse mon premier ressenti négatif, est-ce que je peux affirmer qu’elle a fait vraiment quelque chose de mal ? 2- Et si mon observation bienveillante confirme la première impression, alors pourquoi a-t-elle été entraînée à agir mal ? …
Une curiosité, une intelligence courageuse, qui fait du bien aux autres et à soi-même.
Henri, prêtre à Bouffémont
PÂQUES : UN ÉLAN DE VIE VERS LE MEILLEUR
L’édito de ce Partage, se veut participatif… il condense donc diverses réflexions autour de cette question :
Alors que, toujours plus dans le monde, la guerre, l’injustice, l’égoïsme des puissants, le repli sur soi des peuples, la peur de l’autre, la jalousie des uns et des autres, mis à l’honneur par nos médias, brouillent le message du Christ et peuvent nous rendre moroses. Nous aussi, Chrétiens, tentons de faire face. Pourtant, nier la déprime serait bien malhonnête ! Et, souvent revient cette question : mais que fait le Seigneur ?
Cette même question s’est posée aux apôtres au soir du vendredi saint. Et le Dieu auquel nous croyons est mort sur la croix, abandonné de tous ! Son message d’amour et d’humanité était trop dérangeant. Sa résurrection est venue illuminer l’espérance, donnant d’abord aux Apôtres, et aujourd’hui à nous tous, l’envie de témoigner que l’amour que Dieu met dans le cœur de tout homme ne peut s’éteindre.
Dieu est toujours au cœur de nos vies : c’est savoir s’abandonner au Père, au Fils et au Saint esprit qui est une force.
Cette force de vie, il n’y a pas que les croyants qui la reconnaissent dans sa puissance d’invention de notre présent et de notre avenir. Elle permet une relation fructueuse entre les hommes.
Pourtant l’adversaire, quel qu’il soit, guette et agit dès
que le désespoir nous emporte. L’espérance en un Dieu sauveur, proche des
hommes dans les moments les plus durs, est au cœur de notre foi.
Nous avons confiance en l’avenir de notre monde, les
générations qui nous ont précédé ont fait ce qu’elles pouvaient pour nous
donner une vie meilleure. Nous devons aujourd’hui œuvrer pour la conserver.
Alors, chacun le vit dans ses expériences personnelles.
Nous ne prenons pas tous la même
direction, cependant quelque chose nous rapproche : ce que le Christ a
apporté et apporte au quotidien de l’homme. L’élan de vie, l’amour de l’autre
nous feront toujours avancer en tant qu’hommes et femmes, vers un meilleur.
Parce que désespérer, mettre en doute l’action de l’Esprit Saint ne nous
correspond pas. Ils n’auront pas notre déprime, non !
Aurore
Beaumont
Extrait du message du pape François pour le Carême 2024
Je voudrais vous dire, comme aux jeunes que j’ai rencontrés à Lisbonne l’été dernier : « Cherchez et risquez, cherchez et risquez. À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela ». C’est le courage de la conversion, de la délivrance de l’esclavage. La foi et la charité tiennent la main de cette « petite fille espérance ». Elles lui apprennent à marcher et elle, en même temps, les tire en avant.
Pape
François