25 juin 2012

INFO MESSE JUILLET-AOUT

Dimanche 1 Juillet : 13ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 8 Juillet : 14ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 15 Juillet : 15ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 22 Juillet : 16ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 29 Juillet : 17ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 5 Août : 18ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 12 Août : 19ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Mercredi 15 Août : Assomption de la Vierge Marie
  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 19 Août : 20ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont

Dimanche 26 Août : 21ème dimanche du temps ordinaire

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Attention : Pas de messes à Béthemont ou Chauvry durant l'été.

Fête de la Foi, fête de la Paroisse

Voici un petit retour photo sur ce dimanche 24 Juin.


Le Rendez-vous fut pris à 9h15 à l'Église St Georges de Bouffémont pour un petit déjeuner et quelques prières.


Nous avons ensuite pris le départ pour une marche de 1h15 vers Béthemont à travers la forêt de Montmorency. 


Notre arrivée à Béthemont fut marqué par le déploiement de la bannière de la paroisse.


La messe fut célébrée à 11h00 en l'Église Notre Dame de la pitié par notre modérateur le père Britto. 


Nous étions près d'une cinquantaine.


A la sortie, Marie France nous avait réservé la surprise d'inviter le groupe Ébullition pour la grande joie des plus petits... et des plus grands aussi !

S'en est suivi un apéritif et un repas partagé sous le préau de l'école primaire. La pluie nous avait malheureusement donné rendez-vous mais la journée fut bien réussie malgré tout.


16 juin 2012

Départ de notre évèque

Message au Peuple de Dieu en Val d’Oise


Le Vendredi 15 Juin, en la Fête du Sacré Cœur de Jésus, le Saint Père m’a nommé  évêque de Basse-Terre en Guadeloupe. Le siège était vacant depuis le 15 Mai 2008.
En me préparant à cette nouvelle mission, je souhaite faire parvenir ce message à vous tous, prêtres, diacres, religieux, religieuses, laïcs en mission ecclésiale, catholiques, chrétiens d’autres Eglises, croyants d’autres religions, autorités civiles  que j’ai eu la joie de rencontrer  pendant ces neuf années. Avec vous, catholiques, nous avons tissé des liens forts dans le Christ et avec vous tous, habitants dans le Val d’Oise, des liens d’amitié.

En juin 2003, au moment où le Seigneur m’envoyait pour être, auprès de vous, le quatrième évêque de Pontoise, je choisissais une devise riche de sens : « Avance au large ».  En effet, cette Parole de l’Evangile « Duc in Altum » (Lc 5, 4) est une invitation faite par le Christ à aller plus loin.  Pour moi, elle évoquait le lac de Tibériade, mais aussi les îles d’Océanie où j’ai eu la joie de servir pendant mes premières années de sacerdoce. Aujourd’hui, j’entends de nouveau l’appel  de cette Parole qui me pousse à partir vers d’autres  îles…que je ne connais pas encore.

Depuis, dans ce Val d’Oise que j’ai  sillonné, notamment lors des visites pastorales, j’ai vu combien de nombreux disciples du Christ prennent part à  l’annonce de l’Evangile (cf Ph 1, 5),  à la vie de l’Eglise ainsi qu’à la vie sociale, économique et politique. 

Au terme de ma mission, je rends grâce à Dieu. Et je vous invite vous unir  à mon action  de grâces le dimanche 16 septembre à 18h00 en notre cathédrale.

Ensemble, nous avons fait de grandes  choses et vécu de beaux moments. Ordinations sacerdotales et diaconales, confirmations, messes dans les paroisses, autant de célébrations que je présidais toujours avec bonheur. Les grands moments avec les deux rassemblements diocésains en 2006 et 2011 dans le Hall Saint Martin de Pontoise, le colloque national pour la catéchèse Ecclesia 2007 à Lourdes, la visite du Saint Père en septembre 2008,  les  Frat avec les collégiens et lycéens et les JMJ avec de nombreux jeunes…. Je me souviens  enfin avec émerveillement  des  multiples constructions réalisées durant ces années : églises,  nouveaux  locaux dans les  paroisses et dans l’enseignement catholique, ainsi que  la création de notre centre spirituel diocésain Massabielle-Saint Joseph.

J’ai été heureux aussi des visites d’amis évêques, prêtres, laïcs des cinq continents venant découvrir le Val d’Oise, terre de rencontre. Et je mentionnerai spécialement l’Afrique, continent de l’Espérance si présente dans notre diocèse par les prêtres en mission chez nous et les laïcs.

Avant  de vous quitter, je vous exhorte tous à continuer à travailler dans la Vigne du Seigneur, avec un attachement toujours plus ardent au Christ et à son Eglise. Vivez avec ferveur l’Année de la Foi proposée par le Pape et  l’évènement national Diaconia 2013. Et préparez  vous dès maintenant au cinquantenaire du  jeune et beau diocèse de Pontoise en 2016. Bientôt, un nouvel évêque vous sera envoyé. Priez déjà pour lui, votre futur pasteur. Pour ma part, je n’oublie ni les visages, ni aucune des joies que le Seigneur m’a données par vous. 

Je vous assure tous de ma  prière et vous confie à Notre Dame de Pontoise. Je rends grâce de ce lien entre le diocèse de Basse Terre et le Val d’Oise par la présence de nombreux Antillais ici en Ile de France, ainsi que par la prochaine ordination sacerdotale de Charles Roboam, prêtre pour le diocèse de Pontoise, né en Guadeloupe !

+ Jean-Yves RIOCREUX

FETE DE LA FOI


Témoignage

MON ENGAGEMENT D’AUMÔNIER
Le 15 août 2008, j’ai été victime d’un terrible accident de la route. J’étais allé à Tréguier en Bretagne pour y effectuer un audit de la sonorisation de la cathédrale. Sur la route du retour, j’effectue trois tonneaux, ma voiture est totalement brisée. Je suis alors transféré au CHU de Rennes. Durant les deux semaines d’hospitalisation, j’ai eu plusieurs visites notamment celle de Danièle, femme appartenant à l’équipe d’aumônerie, ainsi que celle de l’archiprêtre de Tréguier, le père Philippe Roche. Tous les deux m’ont apporté un réconfort moral et surtout spirituel, car ils ont ainsi manifesté la présence du Christ auprès de moi. L’Onction des Malades m’a été donnée.
Je suis ensuite rapatrié au Centre Médical Jacques Arnaud à Bouffémont. C’est une chance d’être dans sa propre commune. Un aumônier est aussi souvent venu à ma rencontre, il s’agit d’Yves Allaire. J’ai passé onze mois dans cet établissement. J’ai pu y rencontrer des malades, des accidentés de la vie, certains s’en sortent, d’autres pas. J’ai pu observer de l’intérieur ce monde des malades, des handicapés, avec leurs souffrances physiques provoquant souvent des souffrances morales et psychiques. J’ai beaucoup discuté avec des jeunes. J’ai senti, comme pour moi, leur besoin de parler et surtout d’être écoutés.
J’ai compris alors, une fois remis sur mes jambes, une fois « remis debout » qu’il me fallait à mon tour aller à leur rencontre.
L’homme est un être vivant,
  • Biologique car il a un corps qui lui permet d’exister, d’être visible
  • Psychologique, car il a un esprit qui lui permet de penser, de parler, de communiquer, d’avoir des sentiments.
  • Socio-culturel car il est capable d’établir des relations avec les autres, de vivre en société.
  • Spirituel, car il cherche un sens à son existence, il est capable de prier.

Une infirmière américaine, Virginia Henderson, a déterminé 14 besoins fondamentaux chez l’Homme, chaque besoin étant considéré selon les quatre composantes précédentes. Parmi ces besoins, il nous faut aujourd’hui retenir celui « d’agir selon ses croyances et ses valeurs » Ce besoin est défini (je la cite) « par le besoin de chercher à clarifier ses croyances, ses valeurs, afin de favoriser la réalisation de soi et le développement personnel et pouvoir pratiquer sa religion ».
  • Le malade ou la personne handicapée, est un être qui a les mêmes besoins que nous mais dont la maladie ou le handicape vient les perturber et en exacerber quelques-uns.
  • Le malade ou la personne handicapée a un passé, un présent et un avenir souvent obscurci ou diminué par la maladie ou le handicap.
  • C’est une personne avec des liens relationnels, familiaux, sociaux et parfois encore professionnels.
  • C’est encore une personne qui a des convictions, des valeurs et qui entend bien qu’on les respecte
  • C’est avant tout un être unique.
  • C’est une personne pour qui le spirituel est une dimension constitutive de l’être humain. Elle a besoin d’un espace à l’intérieur d’elle-même, où elle peut s’interroger sur le sens de la vie, le sens de sa présence au monde, de sa relation avec une transcendance, quel que soit le nom qu’on lui donne  
 
Un aumônier c’est donc une personne qui va la rencontre de quelqu’un qui vit un moment difficile de son existence et que la maladie ou le handicap a fragilisé, parfois temporairement, parfois définitivement. Il est à l’écoute de l’autre. L’aumônier écoute beaucoup et parle peu. Le premier service dont je suis redevable à l’autre en tant qu’aumônier, c’est de l’écouter. C’est aller à la rencontre de l’autre, tel qu’il est, là où il en est. Il est un autre langage que le verbal. Dans de nombreuses circonstances, le langage du corps prendra une place prépondérante, privilégiée, dans le processus de communication avec l’autre. Respecter aussi les temps de silence, oser répondre à un silence par un silence car il est rarement vide
 
Après avoir suivi, plusieurs formations, la FIAM (Formation Initiale à l’Accompagnement des Malades) et la FIPAH (Formation Initiale Provinciale des Aumôniers d’Hôpitaux), j’ai intégré l’équipe d’aumônerie de l’Hôpital Simone Veil, à Eaubonne. Je poursuis actuellement ma formation dans le domaine de la Santé Mentale. C’est une dimension nouvelle pour moi. Le monde de la psychiatrie est un monde difficile. Dans cet univers, l’aumônier a une mission de « soin » et de présence à travers l’accueil de la personne fragilisée et relevant de soins psychiatriques. Mais ce soin est si particulier. Il nécessite une écoute attentive à l’intégrité et à la dignité de chacun, écoute qui reconnaît en chaque homme un enfant de Dieu, donc ayant  un chemin spirituel. Hervé Renaudin, ancien aumônier et ancien évêque de Pontoise, nous a rappelé que « La langue de la parole de Dieu, celle dans laquelle Dieu s’exprime, c’est l’homme. Dieu parle l’homme, Il parle l’humain. » Dans ce domaine, tout particulièrement, nous pouvons voir, au-delà de chaque malade, la beauté que recèle tout un chacun dans son être profond.

Pour le personnaliste que je suis, c’est le respect de la dignité de la personne qui doit me guider. Pour Emmanuel Mounier, fondateur du Personnalisme, « Pour le Christ, la manière de prendre soin des malades, des êtres en souffrance physique et mentale, s’effectue toujours dans le cadre d’une rencontre entre personnes, en l’occurrence le thérapeute, et le patient ou par le biais de son porte-parole. » Pour Paul Ricœur, « L’homme est un esprit qui habite son corps et il est un corps habité par l’esprit. » En d’autres termes, l’esprit vit en l’homme et s’exprime dans son corps. Lorsque je rencontre B. ou d’autres handicapés qui ont du mal à s’exprimer ou pour qui la parole est totalement absente, lorsque j’ai du mal avec les mots, lorsque la raison manque, je me souviens d’Emmanuel Lévinas qui nous dit qu’il reste le visage et son « dire » qui nous parle à l’infini. Il reste le langage du corps et celui du cœur. Ce n’est pas la raison qui fait l’humanité de la personne, c’est son cœur, son visage et ce qu’il dit du cœur caché qui bat. Derrière leurs visages, parfois déformés par leur handicap, les résidents, nous montrent des êtres humains d’une grande dignité. Ces visages nous sont offerts, ils sont vulnérables, ils portent leur fragilité, leur vulnérabilité, leur violence intérieure mais en même temps leur force, leur cœur. C’est le mystère de la personne qui se survit, comme dans un « Autrement qu’être » selon l’expression chère à Emmanuel Lévinas.

Être aumônier c’est aussi avoir conscience que ma mission se vit dans le cadre de la Pastorale de la Santé. C’est la raison pour laquelle, ma mission m’est donnée par l’évêque, Mgr Riocreux. C’est une mission d’Église « Viens suis moi » nous dit Matthieu 19,21. Être aumônier, c’est aller à la rencontre de l’autre, en humanité. La rencontre à l’autre n’est pas sans risques. La rencontre parfois nous invite à nous changer nous-mêmes. Mais dans le cas d’une rencontre en tant qu’aumônier, le risque mérite d’être pris car il est source d’enrichissements. Le risque aussi c’est que l’autre soit aussi enrichi par cette rencontre.
Aujourd’hui, je suis envoyé en mission au Foyer Louis Fievet à Bouffémont et la nouvelle maison pour personnes âgées Le Mesnil.
Je rends grâce au Seigneur, qui m’a appelé et donné le pouvoir de témoigner, à mon tour de sa présence auprès des malades et handicapés. Enfin, je remercie Nadège, mon épouse qui me soutient indéfectiblement dans cette voie.

Daniel Bournas

03 juin 2012

Partage n°148

C’est d’abord le signe d’un sacré dynamisme… Silencieusement, spontanément, les catholiques de France ont largement assumé leurs responsabilités pour que leurs communautés puissent continuer à célébrer, enseigner et manifester l’Évangile dans la société, face à une diminution brutale du nombre de prêtres et de religieux : 9500 laïcs, selon une enquête de La Croix , réalisée auprès de tous les diocèses, se sont engagés à temps plein, recevant une lettre de mission de leurs évêques, bénévolement ou pour des salaires modestes.
Sur notre paroisse ce sont plusieurs dizaines de laïcs qui, depuis 30 ans, ont reçu mission de l’évêque de Pontoise pour animer l’équipe pastorale.
Et combien d’autres, derrière, ont accepté ponctuellement l’une des mille tâches de la vie en paroisse ? Rendue possible grâce à la mise en lumière, par Vatican II, du sacerdoce universel des baptisés, cette évolution a fait émerger une nouvelle catégorie de responsables d’Église, souvent des femmes, dont l’engagement force l’admiration. Elle a aussi impliqué un considérable effort de formation. Cela ne se fait pas sans frottement : prêtres et laïcs doivent apprendre à collaborer, et les jeunes prêtres, peu nombreux, trouver leur place. En France, les laïcs ont mis les mains dans le cambouis du « fonctionnement ecclésial ». Plus près des rouages, et proches des lieux de décision de l’Église, ils sont de ce fait peut-être aussi plus indulgents pour ses dysfonctionnements que d’autres catholiques d’Europe. A Bouffémont, Chauvry et Béthemont des laïcs, avec le Père Britto Arulj Pandian et notre diacre Philippe Bugnone, sont disponibles pour vous accueillir, vous accompagner dans vos demandes de baptême, de mariage, de catéchèse, vous soutenir à l’occasion d’un deuil. Ils assurent les aumôneries du foyer Louis Fievet, de Jacques Arnaud et maintenant du Mesnil. Ils sont aussi engagés pour plus de solidarité et de justice par exemple au CCFD-Terre Solidaire et au Secours Catholique.

INFO MESSE JUIN

Dimanche 3 Juin : Sainte Trinité

  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Dimanche 10 Juin : Le Saint Sacrement
  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Dimanche 17 Juin : Messe des familles
  • Messe à 11h00 en l'église St Georges de Bouffémont
Dimanche 24 Juin : Fête de la foi
  • Rendez vous à 9h15 devant l'église St Georges de Bouffémont
  • Marche vers Béthemont la forêt
  • Messe à 11h00 en l'église Notre Dame de la Pitié de Béthemont la forêt
  • Pique nique partagé